Un cas de mpox clade Ib a été détecté pour la première fois en France.
Un premier cas de mpox clade Ib a été détecté en France en janvier 2025 et annoncé le 6 janvier. Que sait-on de ce virus, sa circulation, ses symptômes courants ? Voici quelques réponses basées sur les informations de l’Organisation mondiale de la santé et les cas déjà signalés.
Qu’est-ce que Mpox ?
Mpox est le virus anciennement appelé « variole du singe » ou « variole du singe ». Depuis 2022, ce virus est à l’origine d’importantes épidémies, principalement en Afrique. Mpox est une zoonose, c’est-à-dire une maladie transmise par les animaux. Mais elle peut aussi se transmettre entre humains, par contact direct (notamment lors de rapports sexuels) mais aussi indirectement, via des objets contaminés.
Qu’est-ce que le clade Ib, évoqué lors du premier cas signalé en France ?
Il existe plusieurs « clades » ou sous-types de Mpox. Deux clades différents circulent depuis 2022 : le clade II et le clade Ib. Si le clade II a été à l’origine de l’épidémie en Afrique en 2022 (et circule encore dans plusieurs régions du monde, dont l’Europe), c’est le clade Ib qui inquiète aujourd’hui. Cette nouvelle souche circule depuis fin 2023 en Afrique, principalement en République démocratique du Congo. Mais elle s’est étendue à de nombreux pays africains, et même à d’autres régions du monde, dont la France. Face à la circulation de cette souche, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait déclenché une « urgence de santé publique de portée internationale » en août 2024. L’une des inquiétudes majeures est que « le clade I a tendance à être plus sévère que le clade II ». selon les Centres africains de contrôle des maladies.
Quels sont les symptômes du mpox ?
Mpox provoque, « généralement dans la semaine » suivant l’exposition au virus selon l’OMS : des éruptions cutanées sur tout le corps, de la fièvre, des maux de gorge, des douleurs musculaires et des ganglions lymphatiques enflés. lymphatiques. Ces symptômes « durent généralement 2 à 4 semaines » selon l’OMS, mais peuvent durer plus longtemps, voire être plus graves, chez les personnes fragiles, notamment celles dont le système immunitaire est affaibli. Les complications possibles sont une pneumonie, une infection bactérienne de la peau, du sang ou même du cerveau.
Que sait-on de la situation en France ?
Le patient, qui avait été en contact avec deux personnes revenant d’Afrique, a été hospitalisé. Toutefois, les spécialistes affirment qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter de la survenue d’une épidémie en France, puisqu’un seul cas a été détecté dans l’Hexagone. Plusieurs cas de cette nouvelle souche avaient déjà été détectés en Europe en 2024 : en Suède, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Belgique.
Clade II circule tranquillement en France depuis le début de l’épidémie en 2022 : plus de 200 cas ont été déclarés en 2024, mais aucun décès. Heureusement, il existe un vaccin efficace contre le mpox. Le ministère de la Santé rappelle également dans un communiqué publié le 7 janvier 2025 « l’importance de la vaccination pour les publics cibles. La vaccination est recommandée à titre préventif en pré-exposition pour les personnes à haut risque d’exposition, et à titre réactif pour les personnes contacts à risque autour d’un cas de mpox ».