L’époque de Justin Trudeau à la tête du Parti libéral du Canada et ses neuf années en tant que Premier ministre du Canada ont radicalement changé le visage de la politique du pays.
Plus jeune, résolument à gauche (la gauche canadienne, on est d’accord), plus féministe, plus inclusif, Justin Trudeau aura sorti le pays de la torpeur conservatrice, mais ce ne fut que temporaire…
Le progrès n’a pas que des amis
On se souviendra de Justin Trudeau comme du jeune « fils de » qui avait promis des chemins ensoleillés aux Canadiens, qui avait d’emblée répondu qu’il avait nommé un conseil des ministres paritaire « parce que nous [était] en 2015 », qui a légalisé le cannabis et qui, souvent, dépensait sans trop compter.
Au fil du temps, on lui reproche ces mêmes décisions.
Ce qui a mis le vent dans les voiles du CLP deviendra la poudre aux canons du Parti conservateur lors de la prochaine campagne électorale.
Peu importe si des milliers d’enfants seraient sortis de la pauvreté, si les Canadiens pourraient continuer à faire leurs courses pendant la pandémie et si les médias pourraient à nouveau avoir accès au premier ministre. Pour de nombreux Canadiens, le pays de Justin Trudeau est devenu un bar ouvert où l’on peut boire les misères du monde reconnaissant et où la gauche est (re)devenue l’ennemie.
Le revers de la médaille va être moche
Sauf miracle, et je suis pessimiste dans mes meilleurs jours, la droite du Parti conservateur retrouvera le pouvoir aux prochaines élections.
« Faites attention à ce que vous souhaitez, vous pourriez très bien l’obtenir », disent-ils.
Nous n’avons plus le joli petit droit que nous avions. De nombreux pays se sont tournés vers la droite, de plus en plus décomplexés. Celui de Pierre Poilievre est colérique, mesquin et populiste.
Je vous le dis, ça va empirer avant de s’améliorer.
