Par
Laurent Renon
Publié le
6 janvier 2025 à 15h21
À la mi-décembre, la municipalité de Machecoul St-Mème a proposé une rencontre avec les résidents de Saint-Mème le Tenu pour discuter des enjeux liés au développement de la commune. Une cinquantaine de personnes ont répondu. Voici les principaux sujets abordés lors de cette rencontre.
La fin de la concession Besnier
Le maire, Laurent Robina une nouvelle fois expliqué pourquoi la municipalité a dû mettre un terme à l’aménagement de la ZAC multi-sites concédée à l’aménagement Besnier.
Parmi les arguments avancés, il y a « la modification importante de l’identité d’une commune rurale typique en un grand lotissement sans identité », un problème de mobilité avec 500 voitures supplémentaires.
Mais la raison majeure de ce choix est la gestion de la consommation foncière et la recherche d’un équilibre pour utiliser environ 7 ha de terres dans les dix prochaines années (loi zéro artificialisation nette). Pour poursuivre le développement du territoire du Richebourg à Machecoul, il a fallu dégraisser Saint-Mème.
L’idée est d’avoir ici une urbanisation raisonnable en adéquation avec les équipements.
Environ 4 ha d’espace dédié à l’habitat pourraient être inclus dans le futur Plan Local d’Urbanisme.
Après négociation, un accord a été signé avec Besnier pour un montant de 868 000 €. La municipalité est désormais propriétaire des parcelles agricoles, ainsi que du bâtiment Bonneau à proximité de l’ancienne école privée.
La rénovation urbaine de la ville
Notre volonté est de disposer d’une offre de logements diversifiée, en propriété ou en location, tout en conservant un « esprit ville » le plus agréable possible.
La commune fera appel à un bureau d’études afin d’affiner les scénarios et définir la programmation sur le site de l’ancienne école dans une démarche participative.
Les questions restent ouvertes. Faut-il démolir l’ancienne école ? Doit-il devenir un espace collectif ou associatif ? Le Café du Port peut-il être déplacé en bordure du Tenu ? La place de la voiture dans ces évolutions ? Comment entretenir un corridor écologique dans cet espace ?
Un habitant intervient alors : « Si vous voulez une belle ville, vous devriez penser à avoir des services et un petit commerce. »
Ce à quoi le maire a répondu : « Nous attendons des initiatives privées à ce sujet et nous aurions des possibilités pour les soutenir. Cependant, la ville n’a pas actuellement une population suffisante pour soutenir une entreprise. »
Promotion touristique de Tenu
Cette réflexion est menée dans le cadre d’un projet régional autour du Lac de Grand Lieu. Divers travaux sont prévus pour un montant estimé à 420 000 € : l’installation d’un ponton flottant au niveau de la cale de mise à l’eau, la renaturation du parking, la création d’une terrasse arborée pour le Café du port, l’installation de mobilier convivial et une station pédagogique…
Après des études en 2025, les développements aboutiraient en 2026, puis sur plusieurs années. Plusieurs personnes présentes ont regretté que la base de loisirs ne soit pas entretenue plus régulièrement, les herbes hautes auraient réduit son attractivité.
Laurent Robin a annoncé qu’un chemin le long du Tenu, du village vers la Pommeraie, serait inscrit au plan local d’urbanisme. « Un projet coûteux qui ne se fera pas tout de suite », prévient l’édile.
Agrandissement de l’école La Genette
Un groupe de travail a établi un constat par rapport aux locaux de l’établissement public : la salle de sieste est trop petite, il y a un manque d’espaces partagés pour une bibliothèque et un accompagnement individualisé, absence de salle de motricité depuis sa création, la cour est trop petit. L’objectif est donc de déplacer une classe pour récupérer de l’espace.
Fin 2025-début 2026, un module modulaire sera installé. Elle répondra aux mêmes normes qu’une maison en terme d’isolation thermique ou phonique. En 2026, les aménagements intérieurs suivront.
Cet échange sur l’enfance et la jeunesse a été l’occasion pour une mère active de pointer les difficultés d’inscription de ses enfants au centre de loisirs pour les vacances. Non disponible à 9h lundi matin, il n’y a plus de places le soir. Sur liste d’attente, elle est néanmoins obligée de trouver une solution de garde d’enfant.
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