J.Jusqu’à la fin de l’été, la place Lamothe, située non loin du théâtre Quintaou, dont le carrefour surplombe le carrefour Angloye de la rue de Hausquette, oscillait entre un carrefour de circulation et une place remplie de presque tous les commerces au fil du temps. dont on peut rêver. De la crémerie Isabelle, dans son annexe rue de Salis, à la boulangerie-pâtisserie Supervie, à l’autre bout, en passant par la poissonnerie, la supérette ou encore l’opticien, le boucher traiteur, la pharmacie, la pizzeria Angelu et ses deux salon de coiffure.
Ainsi, par la qualité de ses affaires, elle est devenue « Royale ». Comme le nom du restaurant et animateur de presse depuis 2013, Jean-Pierre Fricot. Son aspect minéral n’incite cependant pas à s’y attarder. La sculpture métallique érigée en mémoire du réseau de résistance Comète, dont le siège du réseau sud était situé à la Villa Voisin, place Lamothe, ajoutait à cette austérité.
Le regretté député à la culture Jean-Michel Barate avait également proposé d’« habiller » cette stèle d’une végétation en forme de C – comme une Comète – visible en vue aérienne.
Quatre rencontres
La place Lamothe méritait de présenter un véritable centre plus naturel, invitant non seulement au stationnement entre deux courses mais à la convivialité.
« Le lieu est inclus dans le bloc C du Conseil de Quartier, géré par la députée Caroline Oustalet. Une demande globale est venue des édiles de quartier», indique Alexandre Mendes, carrefour de ces Conseils. Tout le monde regrettait que ce lieu ne reste qu’une zone de transit malgré la présence de tous ces commerces. La majorité d’entre eux se sont associés aux « voisins » du lieu, et notamment à l’opticien Milan Siriey, qui a ouvert il y a deux ans et demi un magasin familial.
Tout le monde regrettait que ce lieu ne reste qu’une zone de transit malgré la présence de tous ces commerces.
« Nous avons tenu quatre réunions avec ceux du début de la rue de Salis, qui jouxte la place, dont Benoît, le poissonnier, et Christophe, le boucher-traiteur qui a repris l’affaire », raconte-t-il. Respecter la conception de la mairie : créer des îlots de végétation. »
Parking préservé
Si l’aménagement d’un terrain de pétanque n’a pas pu être retenu, pour des raisons de sécurité ou encore de boîte à livres, la création de nouveaux espaces a été la préoccupation majeure. « Nous avons travaillé avec les services techniques et principalement Anaïs Martin, designer à la Ville, qui possède de grandes qualités en matière d’aménagement paysager. C’est principalement avec elle que je travaille sur de nombreux projets, se réjouit Alexandre Mendes. Les aménagements ont permis d’assécher les sols et de favoriser l’infiltration des eaux pluviales, de lutter contre les îlots de chaleur urbains tout en améliorant le cadre de vie des usagers, par un cheminement piétonnier et la création d’un espace de vie et de détente. »
Tout cela a été réalisé sans modifier les places de stationnement.
Ce projet, d’une valeur de 208 000 euros, a bénéficié de subventions : celles de l’Agence de l’eau (23 537 euros) et du fonds vert (12 068 euros). Après Noël, lorsque le joli sapin immaculé disparaîtra, des bancs seront installés pour discuter.