Cela aurait dû être une grande fête sportive pour cet ancien club de Ligue 2, envoyé en Régional 1 par plusieurs rétrogradations financières ces dernières années. Mais le Tours FC ne disputera pas samedi son 32e finale de Coupe de France face à Lorient, leader de L2. Et c’est de sa faute, selon la Fédération française de football, qui a annoncé l’annulation du match cinq heures avant le coup d’envoi.
« La préfecture d’Indre-et-Loire et la Mairie de Tours ont constaté que le FC Tours n’était pas en mesure de mettre en place un système garantissant le bon déroulement du match en termes d’accueil du public. En conséquence, la décision a été prise en concertation avec les parties prenantes d’annuler la réunion», explique la FFF dans un communiqué.
Selon La Nouvelle République, le club avait présenté un premier dispositif de sécurité, validé par les autorités, pour accueillir près de 8 000 personnes au stade de la Vallée-du-Cher. Mais lui, par l’intermédiaire d’un ami proche du propriétaire belge Ivan Desmet, propose alors une deuxième version, moins chère. Une option rejetée par la préfecture, qui a tenu à revenir au plan initial.
Hélas, les dirigeants du leader de son groupe Régional 1 n’ont pas réussi à réunir à - un nombre suffisant d’agents de sécurité. Si la rencontre avait pu se jouer à huis clos, la préfecture craignait que cela n’entraîne des débordements aux abords du stade. La décision d’annuler la réunion a finalement été prise.
« Il est demandé aux spectateurs de ne pas se rendre au stade de la Vallée-du-Cher, poursuit la FFF. La commission d’organisation de la Coupe de France examinera les suites à donner. » Dans son règlement de l’événement, la FFF rappelle que le club organisateur « porte la responsabilité matérielle du match, impliquant la gestion de la logistique et du déroulement du match et assume l’entière responsabilité en cas de carence ou de négligence ».
La liquidation judiciaire a été prononcée fin juin par le tribunal de commerce de Tours, mais a été suspendue après l’engagement du nouveau propriétaire Ivan Desmet. Le tribunal de commerce d’Orléans doit se prononcer en appel sur cette décision en janvier.