Si les pièces et billets continuent de remplir les portefeuilles des Belges, leur utilisation perd progressivement du terrain par rapport aux autres moyens de paiement. Toutefois, les candidatures ne décollent pas, selon un rapport publié jeudi par la Banque centrale européenne.
La BCE et les 20 banques centrales de la zone euro examinent tous les deux ans les habitudes de paiement au sein de la zone monétaire. Le cash reste le mode privilégié dans les points de vente physiques, montre la nouvelle analyse : 52% des transactions sont réalisées en devises fortes.
Le cash s’essouffle
Cependant, leur utilisation s’essouffle progressivement. En 2022, ce chiffre s’élevait encore à 59 %, alors qu’en 2019 – avant la pandémie de coronavirus – 72 % des Européens payaient encore leurs achats en magasin en espèces. Du côté du Plat, les paiements en espèces suivent cette tendance à la baisse, passant de 45% en 2022 à 39% cette année. Cependant, les Belges ne sont pas de grands fans des applications : seuls 3% des achats ont été honorés par voie numérique.
C’est nettement inférieur à la moyenne européenne (6%). Six Belges sur dix sont préoccupés par la protection de leurs données privées dans les transactions numériques, une proportion conforme à la moyenne européenne. La carte bancaire reste ainsi la reine incontestée en Belgique, puisqu’elle est utilisée pour plus d’un paiement sur deux.
55 euros en moyenne
Sans surprise, les habitudes des jeunes diffèrent de celles de leurs aînés. Les plus de 64 ans préfèrent le papier et le tintement de la monnaie (57% des achats), tandis que les 18-24 ans fouillent plus rarement (45%) leurs poches pour trouver de l’argent. En moyenne, les Belges remplissent leur portefeuille avec 55 euros en espèces en début de journée, contre 59 euros en moyenne dans la zone euro.
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