Maxence Fournel et Jules Meyer se connaissent depuis maintenant huit ans. Ces deux amis sont liés par leur passion pour le football. Une relation qui s’est nouée parce qu’ils ont joué ensemble au Puy Foot dans les catégories jeunes, mais aussi avec l’équipe flag. L’histoire commune s’est terminée l’été dernier, lorsque Maxence Fournel rejoint Gueugnon, puis l’Espaly, tandis que Jules Meyer signait son premier contrat professionnel avec Dijon. Grâce à la magie de la Coupe de France, les anciens Ponots se retrouveront adversaires, vendredi soir au Viouzou, pour disputer une place en huitièmes de finale. Joints par téléphone avant ce match de gala, les deux amis ont accepté de participer à le jeu des entretiens croisés.
“Nous connaissions chacun les qualités de l’autre et nous y avons contribué”
Quels sont vos premiers souvenirs partagés ?
Maxence: C’était à mon arrivée aux Nationaux U17 au Puy. J’ai vu une petite blonde, très timide, mais déjà bonne.
Jules : Je suis encore un peu timide (sourire). Les premiers souvenirs, c’était surtout cette fin de saison. Mais c’est plus tard que nous sommes vraiment devenus amis.
Les liens se sont-ils renforcés lorsque vous êtes devenus seniors en 2021-2022 ?
Jules : Oui, nous nous sommes assis l’un à côté de l’autre directement dans le vestiaire. On s’entendait bien et même à l’entraînement, on se sentait bien. Quand le coach (Roland Vieira) a compris et qu’il nous a alignés ensemble, on a fait une deuxième partie de saison folle.
Maxence : C’est vrai que c’est cette année-là que nous avons vraiment commencé à être proches. C’était bizarre, parce qu’au début j’étais dans le groupe et lui pas. Puis il a commencé à jouer et plus moi. Nous nous entraînions tous les deux et cela a fini par payer.
Avez-vous mesuré, à l’époque, la chance que vous aviez de connaître une montée en National ??
Jules : Je pense que oui.
Maxence : On s’en est rendu compte parce qu’on rongeait son frein en réserve. Ensuite, je me souviens aussi d’avoir fait un restaurant avant la montée avec les aînés comme Lolo (Dufau) et Yan (Marillat) qui nous avaient pris sous leur aile. Ils ont dit que c’était quelque chose de fou, alors on a compris.
Comment avez-vous vécu la saison dernière ?
Maxence : Heureusement que Jules était là, sinon je n’aurais pas marqué (rires). Je pense que sur mes quatre buts, il y a deux passes décisives de sa part.
Jules : Nous connaissions chacun les qualités de l’autre et nous nous apportions beaucoup l’un à l’autre. J’étais un peu déçu que Max ne le voie pas jouer un peu plus.
Le parcours jusqu’aux quarts de finale de la Coupe de France restera-t-il comme un grand souvenir ?
Jules : Évidemment. Quiconque répond « non » à cette question est un menteur. Ce sont des choses qui ne se reproduiront plus, sauf peut-être si nous avons la chance de progresser plus haut.
Maxence : Puy Foot a diffusé dans la semaine une vidéo sur ses réseaux sociaux avec quelques images de la saison dernière et ça m’a donné des frissons. Même en jouant plus haut, ce serait différent car là, on avait le sentiment que tout un département était derrière nous et même un petit bout de Loire. En plus, on a vécu ça avec notre club formateur, celui qui a fait de nous des têtes d’affiche.