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Dans l’objectif de présenter un texte au prochain congrès du parti, le député de l’Eure reprend la « ligne » d’Arnaud Montebourg dont il était proche. Pour la réunion de lancement, mercredi en Seine-Saint-Denis, il a appelé les socialistes à le suivre dans « une « troisième voie », entre pro et anti-NFP.
Au premier étage de la Bourse du Travail de Saint-Denis, le député socialiste Philippe Brun trépigne du pied. Cela fait des semaines que l’élu attend ce soir du mercredi 18 décembre. Après avoir lancé son mouvement « La ligne du peuple » en septembre, ce socialiste formé par Arnaud Montebourg a enfin organisé sa première « grand rassemblement ». Non sans stress, notamment par crainte de ne pas remplir la salle Marcel-Paul de l’immeuble. “Je ne suis pas chez moi ici, je n’ai pas le contrôle”murmure-t-il quelques secondes avant de faire son entrée devant le public. Pour le plus grand plaisir de l’organisation, les 400 places sont presque toutes occupées. En partie vers 70 ans « camarades » de l’Eure venu en bus depuis son département de prédilection. Mais aussi par plusieurs personnalités politiques venues assister à l’événement. Dans les baies, le président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, rencontre l’ancien patron du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis, l’écologiste Karima Delli ou encore le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, également Principal adversaire d’Olivier Faure au PS. Le président du groupe socialiste à l’Assemblée, Boris