C’est une curieuse affaire qui a occupé le tribunal judiciaire de Lyon cette semaine.
Lundi, Pierre-Guy Cellerier, célébrité lyonnaise et gérant de la Maison Cellerier et de la franchise des boulangeries Paul, a été jugé aux côtés de son épouse Amélie Cottendin et d’un ami.
Le trio a été accusé par un brocanteur, ami d’enfance de Pierre-Guy Cellerier, de l’avoir traumatisé lors d’un interrogatoire.
En effet, les époux Cellerier étaient persuadés que le brocanteur avait volé une montre Rolex en or, d’une valeur de 35 000 euros, alors qu’il était venu chez eux pour évaluer certains de leurs meubles. Ils l’ont donc convoqué en novembre 2020 dans leur maison de Collonges-au-mont-d’Or pour le cuisiner pendant trois heures.
Au terme de ce huis clos difficile, auquel avait également participé le troisième voleur, le brocanteur a reconnu les faits. Même s’il était totalement innocent, puisque l’enquête officielle avait révélé que le voleur était en réalité la femme de ménage, qui a depuis été condamnée.
Le brocanteur a expliqué que cette séance lourde l’avait profondément marqué, et qu’elle s’était soldée par une ITT : 21 jours, et même une hospitalisation ! Sa plainte initiale pour chantage, enlèvement et violences préméditées a été initialement rejetée. Puis il a récidivé, ciblant la violence lors des réunions.
Les avocats des Cellerier ont démontré cette semaine aux juges qu’il n’y avait eu ni violence ni contrainte, et que n’importe quelle autre personne se serait levée et serait partie, plutôt que d’admettre quelque chose qu’elle n’avait pas fait.
Pierre-Guy Cellerier, Amélie Cottendin et leur ami ont donc été libérés ce mercredi.
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