Dans la Métropole de Lyon, la qualité de l’air s’améliore depuis 2019

Dans son portrait territorial 2023 publié mardi, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, l’organisme de surveillance des pollutions de la région, s’est félicité de la forte amélioration de la qualité de l’air dans la métropole de Lyon. Entre 2019 et 2023, sur l’ensemble des communes de la métropole lyonnaise, les concentrations moyennes annuelles ont diminué de 23 % pour le dioxyde d’azote (NO2) et de 11 % pour les particules fines (PM2,5) alors que des augmentations ont été observées dans d’autres grandes villes. Pour l’ozone, le nombre de jours d’exposition à la valeur cible pour la protection de la santé humaine a diminué de neuf jours (-36 %). Les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 5 % entre 2017 et 2021. En France, la métropole de Lyon est l’un des territoires les plus impactés par l’augmentation des températures liée au changement climatique.

Réduction constante des émissions

Atmo a salué le programme d’aide au remplacement des appareils de chauffage inefficaces mis en place par les pouvoirs publics qui « a permis le remplacement de plus de 3 000 appareils sur un parc estimé à 36 000 appareils chauffage au bois trop polluant (responsable de la moitié des émissions de particules fines, NDLR) et de participer à la réduction de moitié des émissions de particules fines par rapport à 2005 ».

« Le trafic routier est également un contributeur important à la pollution puisqu’il émet 48 % des émissions de NOx (oxyde d’azote) du territoire. La politique de réduction du trafic à travers le développement des transports et des modes actifs ainsi qu’un renouvellement du parc automobile à travers la mise en place d’un Une ZFE ambitieuse contribue également à cette forte amélioration de la qualité de l’air.ajoute Atmo. Globalement, sur l’ensemble de la région, la tendance à l’amélioration de la qualité de l’air enregistrée au cours des 15 dernières années se poursuit grâce à la réduction régulière des émissions chaque année, conclut l’organisme.