Par
Matthieu Gain
Publié le
17 décembre 2024 à 15h48
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« Il n’y a jamais eu de violence contre Madame. C’est un mensonge. » Mardi 17 décembre 2024, le prévenu, 42 ans, a nié avoir frappé son ex-compagne tribunal de Quimper (Finistère).
Il avait été interpellé deux jours plus tôt au domicile de la victime à Quimper. « Vous êtes allé chez elle pour lui donner un papier mais elle ne l’a pas ouvert. Vous êtes ensuite passé par une fenêtre. Vous l’avez attrapée à la gorge et l’avez forcée à s’agenouiller », a déclaré le président.
Des bleus sur le cou
La victime avait des bleus sur le cou et à soutiens-gorge. Aux policiers, elle a ajouté qu’elle avait reçu des coups de pied et des coups de poing dans les jambes. Ces violences n’ont pas donné lieu à des journées d’incapacité totale de travail. «Je suis assez fort. Si je l’avais frappée, je lui aurais fait beaucoup plus mal », a-t-il d’abord déclaré.
L’homme a effectivement des bras musclés. Ces dernières semaines, les proches du couple ont confirmé d’autres épisodes de violence.
Début novembre, Madame a raconté qu’elle avait reçu un coup de poing au visage et que vous aviez tenté de l’étrangler.
Hystérie, jalousie, mauvaise foi…
Le prévenu l’a vivement contesté et a invoqué des « chutes ». Et d’ajouter : « Elle devient parfois hystérique et souffre de jalousie. » A la barre, Madame est venue dire qu’elle avait « très peur » de son ex.
Ce qui me dérange dans cette affaire, c’est la mauvaise foi particulière de M. He qui nous donne toutes les excuses qu’on entend devant les tribunaux.
Dix mois avec sursis
La personne concernée a un dossier vierge. Né au Venezuela, cet ingénieur travaillait sur une plateforme pétrolière. Le couple demandé l’asile rester en France.
Ce qu’ils ont vécu a été extrêmement fort, extrêmement traumatisant. Et face à cette situation, quelque chose a changé entre eux. Monsieur a essayé de la contrôler. Il n’y a pas eu d’attaques intentionnelles.
L’avocat de la défense.
Son client a finalement été condamné à 10 mois de prison avec sursis probatoire de deux ans. Il est obligé de se faire soigner et il lui est interdit d’entrer en contact avec la victime ou de se présenter à son domicile.
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