L’entité de production et de commercialisation de vaccins de l’Institut Pasteur de Dakar bénéficiera d’un financement de plus de 28 milliards de francs CFA, soit 45 millions de dollars, aux termes d’un accord signé vendredi dans la capitale sénégalaise avec la Société américaine de financement du développement (DFC). ), la Banque africaine de développement (BAD) et la Société financière internationale (IFC)
L’accord, qui vise à promouvoir la commercialisation et l’accès aux vaccins en Afrique, a été paraphé par les parties concernées lors d’une visite du président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, au vaccinopole de Diamniadio, situé à une trentaine de kilomètres de Dakar.
Prêt de 15 millions de dollars de la DFC
La directrice adjointe du DFC, Nisha Biswal, s’est déclarée « fière » d’avoir soutenu l’Institut Pasteur de Dakar avec un prêt de 15 millions de dollars et une précédente subvention de 3 millions de dollars pour l’assistance technique.
« Ces contributions ont facilité la construction de l’installation et l’expansion des capacités flexibles de fabrication de vaccins », a-t-elle déclaré, soulignant que « cette installation améliorera considérablement la capacité de l’Institut Pasteur à produire une variété de vaccins au-delà de sa focalisation traditionnelle sur le vaccin contre la fièvre jaune. »
Le directeur général de l’Institut Pasteur de Dakar, Amadou Sall, a souligné, pour sa part, que le partenariat noué par sa structure avec la DFC, la BAD et la SFI illustre la puissance de la collaboration pour transformer les systèmes de santé en Afrique.
« Avec ce financement, nous nous rapprochons de la souveraineté vaccinale et veillons à ce qu’aucun Africain ne soit laissé de côté dans l’accès aux solutions qui sauvent des vies », a-t-il déclaré.
Cet accord de financement fait partie d’une initiative plus large visant à renforcer la capacité de production de vaccins en Afrique et à réduire la dépendance du continent à l’égard des vaccins importés. En augmentant les efforts locaux de fabrication et de commercialisation, l’institut et ses partenaires créent une base résiliente pour la sécurité sanitaire et la prospérité économique, souligne un communiqué conjoint des trois parties signataires.
L’accord « souligne le rôle de premier plan que joue le Sénégal dans la promotion de nos objectifs communs de santé publique. Cet investissement renforcera la capacité de production de vaccins, soutiendra les chaînes d’approvisionnement locales et établira un réseau solide pour la commercialisation des vaccins, conformément à la Vision 2040 de l’Union africaine visant à produire localement 60 % des besoins en vaccins du continent », ajoute le communiqué.
Par La rédactionComité de rédaction – Casablanca