“Cacher une fille n’était pas compliqué”

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Editorial La Presse de la Manche

Publié le

11 décembre 2024 à 6h42

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Devant l’entrée de Foyer pour jeunes travailleurs de Coutances (Manche), le mardi 10 décembre 2024 quelques heures après avoir retrouvé la jeune Morgane, personne n’avait rien vu ni entendu.

Et la plupart des résidents que nous avons rencontrés ont expliqué qu’il fallait montrer ses papiers pour entrer et séjourner dans cette maison – déclarer ses invités et présenter une pièce d’identité – Sirog, la vingtaine, ancien résident, a affirmé qu’il était « facile d’y amener quelqu’un sans les gardes ». sachant que si le gars voulait cacher la fille là, ce n’était pas compliqué.

Problèmes de sécurité

Un sentiment partagé par Sophie, 23 ans, qui vit au FJT depuis quatre ans et demi.

Elle explique que accès à l’établissement Est contrôlemais il existe des moyens de contourner les règlesqui peut poser problèmes de sécuriténotamment avec des gens de l’extérieur participant sans autorisation.

Vous pouvez entrer dans l’établissement sans être vu par la réception principale. Nous avons des portes de sortie qui sont souvent utilisées. Ainsi, les étrangers peuvent entrer malgré l’interdiction. En journée, les résidents disposent d’un code pour entrer dans le logement. Pour les personnes extérieures, vous devez donner le prénom et le nom. Et là, si la personne est mineure, elle n’a pas le droit d’entrer sans autorisation de ses parents. Si elle est majeure, c’est jusqu’à 22h30. Il y a quelqu’un à l’accueil matin, midi et soir, même le soir. Si le gardien ne voit ou n’entend pas de personnes extérieures, cela gêne malheureusement. En revanche, si vous le signalez, vous avez la possibilité d’inviter quelqu’un dans votre chambre.

Sophie

Sophie exprime également son inquiétude face à la présence éventuelle de mineurs non autorisés dans l’établissement qui a une capacité d’accueil de 80 personnes, ce qui pose des questions de sécurité et de responsabilité.

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Elle se dit également préoccupée par la présence d’un délinquant sexuel dans l’établissement, ce qui peut augmenter l’inquiétude parmi les résidents. « On a déjà eu des gens au sein de la FJT qui avaient tendance à aller vers les femmes et à ne pas avoir de limites. Évidemment, ça fait peur. »

Ludovic AMELINE avec AFP

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