La quinzième édition du Marché artisanal du Maroni, organisée par le Parc amazonien de Guyane, s’est tenue ce week-end autour du thème : la richesse des langues du territoire. Retour en images.
Permettre « la rencontre des savoirs et savoir-faire des cultures mères de Guyane ». C’est l’objectif du marché artisanal du Maroni, organisé par le Parc amazonien de Guyane (Pag). Une quinzième édition qui s’est déroulée dans un contexte particulier, la sécheresse rendant complexe les déplacements des artisans du Haut-Maroni et ayant également des conséquences sur le coût de la vie de toutes les populations.
Préparation du kawaii, graines portées aux pieds lors des danses, broderie pangi, initiations à la fabrication du tule, de la flûte traditionnelle wayana, teko et wayãpi… Les ateliers proposés étaient variés. Côté spectacles, le public a pu profiter de représentations carnavalesques avec le groupe Star Bright, mais aussi de danses traditionnelles teko, wayana et aluku avec la toute jeune association Maripasoula A be de bifo. Les jeux d’antan étaient à l’honneur, animés par l’association ASC MSCL, avec des épreuves typiques comme le djulu ou le tulufu, dont un impressionnant concours de bûcherons où les meilleurs s’amusaient à fendre une bûche. bois en quatre morceaux en moins de 30 secondes.
Cette chaude journée à la salle des sports municipale a été rythmée par l’animateur Richman. Les organisateurs se sont relayés au micro : la mairie représentée par le 1est l’adjoint au maire, Lama Topo, le directeur du Parc amazonien, Pascal Vardon, les membres du Comité de vie locale de Pag, dont le représentant de Maripasoula, Fénéli Abienso ainsi que l’association MSCL avec sa présidente, Marie-Lyse Dosou. Tout le monde a eu une pensée forte pour le Capitaine Joseph Aténi dont le bookode a eu lieu lors de ce même week-end à Papaïchton.