L’Hérault a déposé sa candidature au label Géoparc UNESCO

L’Hérault a déposé sa candidature au label Géoparc UNESCO
L’Hérault a déposé sa candidature au label Géoparc UNESCO

Le mardi 25 novembre 2024 a marqué une étape clé pour l’Hérault. Sous l’égide de son président, Kléber Mesquida, le Département a officiellement présenté sa candidature au label Géoparc mondial UNESCO. Ce projet ambitieux, intitulé Terres d’Hérault, se veut une ode à la richesse géologique du territoire, mais aussi à son potentiel touristique, économique et pédagogique. Il a été présenté officiellement le 3 décembre lors d’une conférence de presse au Mas de Riri : « Ce label serait une reconnaissance internationale de la diversité et de la richesse de notre patrimoine, mais aussi un tremplin pour le développement durable et la cohésion territoriale. », a souligné M. Mesquida lors de son discours inaugural.

Initialement lancé par l’association Demain la Terrela démarche a décollé en 2022, soutenue par le Département. S’étendant sur 112 communes et 2 046 km², le périmètre du Géoparc raconte 540 millions d’années d’histoire géologique. Les sites emblématiques de la région, parfois déjà labellisés « Grands Sites de » (Lac rouge du Salagou, Gorges de l’Hérault, Cirque de Navacelles) ou « Patrimoine mondial de l’UNESCO » (Abbaye de Gellone, Pont du Diable), sont à le cœur du projet. D’autres sites ont été désignés comme moteurs : le Neck de la Roque, le belvédère du Mont Saint-Baudille, la Dalle de la Lieude et le Musée de Lodève. Le président de Pays Coeur de l’Hérault Jean-François Soto avoue également que l’obtention de ce label ” sera une immense Source de fierté et de valeur ajoutée à ne pas sous-estimer. »

Symboliquement, le label Géoparc, déjà distribué 213 fois dans le monde dont 9 en France, distinguerait surtout l’Hérault pour son approche innovante, alliant protection du patrimoine, éducation à l’environnement et développement du géotourisme. “ La géologie influence nos paysages, nos terroirs et même notre économie locale. Avec ce Géoparc, nous avons l’opportunité de mieux préserver et valoriser ces trésors », a déclaré Myriam Gayraud, maire de Cabrières. Au-delà de la préservation, le Géoparc vise plus concrètement à dynamiser le tourisme local en s’appuyant sur ses paysages et sites géologiques uniques. “ Nous ne vendons pas seulement du soleil et de la mer. Le géotourisme nous permet d’étaler la saison et d’attirer les visiteurs toute l’année. Ce label permettra de monter en gamme, d’intéresser d’autres publics et même de transcender les mois d’été. Cela fera parler de nous en France, mais aussi à l’étranger », a rappelé Éric Suzanne, sous-préfet de Lodève. Avec des projets comme la future Maison du Grand Site Salagou-Mourèze, la région entend devenir une vitrine du développement durable. Ce centre, qui abritera également le siège du Géoparc, proposera des expositions, des espaces d’accueil et un restaurant. A noter que ce projet coûte quelque 5 millions d’euros » ne sera pas lancé en 2025 », comme l’explique Kléber Mesquida. “ Nous avons le permis de construire… mais le - budgétaire n’est pas là. Nous le reportons mais cela reste un projet structurant», précise-t-il tout de même.

La candidature suit un calendrier précis. Après une visite des évaluateurs de l’UNESCO au printemps 2025, le verdict final tombera en 2026. En attendant, le Département entend multiplier ses actions : création de géorandos, partenariats pédagogiques avec les écoles et événements culturels. Pour sensibiliser les habitants, des ambassadeurs locaux seront également mobilisés, qu’ils soient experts en géologie, commerçants ou encore enseignants. ” Ce projet incarne une vision collective, notre volonté de transmettre ce précieux héritage aux générations futures. C’est un lien entre le passé, le présent et le futur de nos territoires », conclut Kléber Mesquida.

 
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