Ancienne parlementaire, Mme Aïda Mbodj a évoqué certaines dispositions du code de la famille qui, selon elle, travaillent en défaveur des femmes. La Déléguée Générale de la DER/FJ était présente à l’atelier d’harmonisation du droit de la famille sénégalais avec les textes internationaux et régionaux relatifs à la femme, organisé par la Commission des Femmes d’Amnesty International.
Pour l’ancienne ministre de la Femme et de la Famille, « il faudrait encourager davantage l’Association des femmes juristes (AJS) (…) J’ai eu une expérience malheureuse à l’Assemblée nationale lorsque j’ai dû proposer après le décès de la femme, le paiement de la pension à sa famille et les femmes m’ont dit « teggal si souf », il ne faut pas en parler. Donc ça aussi, ce sont des combats dont on parle. nous interdit de porter, mais je pense que cela a du sens, mais ma conviction est qu’il devrait y avoir une volonté politique qui pourrait aller dans le sens de cette harmonisation. Je pense même que c’est une obligation car de nombreux pays sont sous pression pour ratifier certaines conventions. », a déclaré Mme Aïda Mbodj qui a participé à l’ouverture de l’atelier.