![La société de chasse en France ouvre une enquête interne après la mort d’un cerf dans l’Orne](https://news.dayfr.com/temp/resized/medium_2024-12-10-c62a3ca370.jpg)
La société de vénerie en France veut en savoir plus sur les conditions dans lequel un cerf a été abattu le 3 décembre 2024 lors d’une partie de chasse organisée dans la forêt d’Ecouves dans l’Orne. L’animal a été tué dans un champ à Lonrai mais l’équipage, les chiens et cavaliers qui le poursuivaient n’auraient pas respecté toutes les règles.
Propriété privée traversée sans autorisation
Le cerf qui a quitté la forêt d’Ecouves pour échapper à ses poursuivants aurait traversé plusieurs champs, et notamment ceux d’un agriculteur de Colombiers. La meute de chiens derrière lui aurait fait de même même s’il s’agit d’un propriété privée s’agace la maire de ce village de l’Orne, Monique Olin, qui rappelle qu’il y a des règles à respecter, « pour à un moment donné il faut arrêter les chiens, on a l’impression qu’on donne des permis de chasse à tout le monde et à n’importe qui« .
Une enquête interne ouverte par la société de chasse en France
Après cet incident, l’entreprise de chasse en France a décidé d’ouvrir une enquête interne pour clarifier plusieurs points. La première sera de savoir si l’équipage de Kermaingant qui a abattu le cerf était déjà autorisé à poursuivre l’animal en dehors de la forêt d’Ecouves, forêt qu’il loue pour pouvoir chasser plusieurs fois par an et où il est donc autorisé par l’ONF, l’office national des forêts, à récolter un certain nombre de cerfs.
L’enquête devrait également permettre de reconstituer le parcours du cerf une fois sorti du bois. Son parcours et surtout celui des chiens qui le poursuivent, pour vérifier que le pack n’a pas traversé des jardins, champs ou autres propriétés privées sans avoir la permission.
Enfin, la société de chasse doit confirmer que le cerf a bien été tué dans un champ, loin du village de Lonrai. Depuis 2019, un arrêté ministériel interdit de tuer l’animal s’il se trouve à proximité des habitations.
Si un mauvais comportement est constaté, l’équipage pourrait être sanctionné assure la société de chasse qui ne précise toutefois pas le contenu de ces sanctions.
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