SÉNÉGAL-MONDE-CINEMA / « Le tribunal de Dakar », « une vitrine incontournable des talents locaux » (Bakary Sarr) – Agence de presse sénégalaise

Dakar, 10 déc (APS) – Le Festival international du court-métrage de Dakar communément appelé « Cour de Dakar », dont le 7ème L’édition, lancée lundi, constitue une « vitrine incontournable » pour les jeunes réalisateurs sénégalais, a déclaré le secrétaire d’État chargé de la Culture, des Industries créatives et du Patrimoine historique, Bakary Sarr.

« Ce festival est, pour notre pays, un véritable événement phare dans le domaine de la culture et du cinéma. Il se présente à nous comme un laboratoire ouvert sur le monde. Il incarne la richesse de notre diversité culturelle, le dynamisme de notre industrie cinématographique et la créativité sans limite de nos jeunes réalisateurs », a-t-il déclaré lors de la cérémonie d’ouverture de l’Institut français de Dakar.

Devant un public nombreux venu soutenir l’équipe du « Cinémarekk » présidée par la jeune réalisatrice sénégalaise, Moly Kane, M. Sarr a réitéré le rôle d’appui de l’Etat du Sénégal qui encourage et promeut la production cinématographique, et particulièrement les courts métrages. -images.

Plusieurs dispositifs de financement, de formation et d’accompagnement des jeunes talents ont été mis en place par l’Etat, a-t-il précisé. Mais, selon lui, il est essentiel que chaque festival comme « Dakar Court » soit l’occasion de renforcer les liens entre les acteurs du secteur, de favoriser les échanges entre cinéastes de toutes les régions du monde.

Intervenant sur le thème de cette édition du tribunal de Dakar, intitulée « Cinéma et musique », le secrétaire d’État a souligné qu’il s’agit de deux arts en dialogue.

« De plus en plus, la musique devient un personnage à part entière, avec une profonde influence sur l’histoire. Il faut donc qu’il soit conçu pour ne faire qu’un avec le film », conseille-t-il.

“Nous célébrons un événement qui, année après année, illustre avec talent la vitalité du cinéma africain et que nous sommes fiers de soutenir depuis sa création”, a déclaré le directeur de l’Institut français de Dakar, Laurent Viguié.

Selon lui, “Dakar Court” s’est imposé comme “un modèle structurant, un laboratoire de l’avenir du cinéma et un lieu où naissent des collaborations”.

La présidente de « Cinémarekk », Moly Kane a annoncé le projet de construction de la maison du court métrage à Pikine, dont l’ambition est de la voir dupliquée dans tout le Sénégal par l’Etat.

Pour cette septième édition, un hommage a été rendu à la cinéaste, photographe et plasticienne franco-belge, Agnès Varda, décédée en 2019 et représentée par sa fille.

Son film « Oncle Yanco », portrait-reportage sur son oncle Jean Varda, peintre, a été projeté.

Le réalisateur sénégalais Ousmane William Mbaye a également été à l’honneur avec la projection de son film « Fer et verre », portrait de l’artiste plasticien sénégalais Anta Germaine Gaye.

Les onze courts métrages en compétition sont projetés à partir de mardi avec quatre films scolaires cette année.

Une table ronde autour du thème « Cinéma et musique » est prévue jeudi à 10 heures à l’Institut français de Dakar.

Un focus dédié aux courts métrages colombiens est également prévu au programme de cette 7ème edition.

Le jury de la compétition officielle est présidé par le cinéaste sénégalais Moussa Sène Absa.

FKS/ASB/OID

 
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