“J’ai confiance en la justice de mon pays”, assure Stéphane Haussoulier sur Bleu Picardie

“J’ai confiance en la justice de mon pays”, assure Stéphane Haussoulier sur Bleu Picardie
“J’ai confiance en la justice de mon pays”, assure Stéphane Haussoulier sur France Bleu Picardie

“C’est une décision difficile quand on est impliqué dans la vie publique comme je le suis depuis de nombreuses années”, a déclaré ce lundi matin l’ancien président du Conseil départemental de la Somme Stéphane Haussoulier. Trois jours après son retrait de la présidence de la communauté, et près d’une semaine après sa condamnation pour abus de confiance, escroquerie et blanchiment, l’élu s’exprime pour la première fois, sur Bleu Picardie.

« Il n’y a pas un jour depuis le 6 février, jour où les premières investigations ont été menées par la justice, où je ne pense pas aux éventuelles erreurs que j’ai pu commettre. Je dis erreurs parce que, voyez-vous, je persiste et je vous le dis ici, les yeux dans les yeux, pour vos auditeurs, j’espère que cette sincérité pourra être comprise, je ne reconnais aucune des accusations qui étaient celles de la justice”poursuit Stéphane Haussoulier, qui rappelle qu’il a fait appel de sa condamnation et est donc à nouveau présumé innocent.

Une décision de retrait « pour me protéger »

Depuis sa condamnation, la pression devenait de plus en plus forte sur Stéphane Haussoulier, poussé à la démission ou au retrait par l’opposition mais aussi une partie de sa majorité. Fait vendredi soir et l’annonce de son retrait dans un communiquépublié le soir. « Encore faut-il bien organiser les choses »estime Stéphane Haussoulier sur France Bleu Picardie, rappelant qu’une réunion de la majorité s’est tenue jeudi.

« Je prends la décision de me retirer, c’est aussi parfois pour me protéger. C’est aussi pour protéger ceux qui me sont restés extrêmement fidèles : ce week-end, j’aurais pu rester chez moi, (.. .) mais je suis sorti voir mes concitoyens j’étais à Abbeville, j’étais à Saint-Valery- sur-Somme, enfin Tout le monde reconnaît ma capacité à travailler, et à transformer les choses. “À un moment, à un autre, nous devons prendre des mesures fortes.”

« Mon souhait a toujours été de porter envers les autres, envers les plus fragiles, un certain nombre d’ambitions. Quand j’ai constaté, bien sûr, cette incompréhension chez certains, j’ai dû reprendre le contrôle, peut-être pour le laisser à quelqu’un d’autre, mais c’est parce que j’étais bien conscient que si je ne le faisais pas, je mettrais en danger l’institution départementale qui J’ai servi pendant quatre ans avec bonheur et volonté. continue-t-il. “Ce n’est pas parce que vous prenez cette décision lourde de conséquences que vous reconnaissez le quart du 10 comme un début de prise de responsabilité”, poursuit l’ancien président du Département.

«J’ai confiance en la justice de mon pays»

Stéphane Haussoulier rappelle que la procédure judiciaire commence par la dénonciation de Laurent Somon, ancien président du conseil départemental et sénateur LR de la Somme. « Tout le monde sait que tout a commencé par une petite dénonciation entre amis ». Il fait semblant de s’interroger sur “des faits qui concernent sa présidence, des faits de 2017, et il le rapporte à la justice deux ans plus tard, n’étant plus président du département”.

Sur la perspective d’un nouveau procès en appel, Stéphane Haussoulier souligne avoir des droits, «pas plus que les autres, mais pas moins que les autres. J’ai confiance dans le système judiciaire de mon pays, j’ai confiance dans les institutions judiciaires. Je travaille trop souvent avec des magistrats, notamment dans le domaine de la protection de l’enfance, pour savoir à quel point les services judiciaires sont performants.

Devenu redevenu un « simple » conseiller départemental, Stéphane Haussoulier entend continuer à siéger, sans s’exprimer. “Je ne soumettrai pas la personne qui me succédera à ma vision des choses, je la garderai pour moi. Si à un moment donné quelqu’un me le demande, je le donnerai à celui qui me succédera, mais en tout cas, je m’obligerai au silence jusqu’à ce que finalement, et j’espère le plus vite possible, la justice me donne raison. Si l’ancien président du Département de la Somme fait chevalier sa première vice-présidente Christelle Hiver pour assurer l’intérim, Olivier Jardé a également proposé postuler.

 
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