CONTREPOINT – A Notre-Dame, le président de la République a exalté la France qui se relève et s’unit. A partir de ce lundi, il retrouve celui qui se perd dans la confusion et la division.
En remettant à Emmanuel Macron le reliquaire qui accueillera vendredi la couronne d’épines offerte à Notre-Dame par saint Louis, l’archevêque de Paris, Mgr Laurent Ulrich, lui a expliqué que son apparition triomphale signifiait que ce diadème dont le Christ était orné sur le chemin de sa Croix était « à la fois une couronne de dérision et une couronne de gloire ». Ce paradoxe divin – une mort qui devient cause du Salut – répondait ce week-end au paradoxe politique d’un président accueillant le monde en majesté à Notre-Dame mais devenant un roi nu dans son propre royaume.
Sur le parvis de la cathédrale, puis dans sa nef, il semblait entouré d’une couronne de gloire. Plus encore qu’à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques dont il n’était que l’hôte et où il devait se contenter d’une formule rituelle. À Notre-Dame, c’est la réussite la plus incontestable de son mandat qu’il prend à témoin les grands de ce monde. Dans ce qui a été l’un des moments les plus émouvants…
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