Mardi, l’entraîneur est attendu chez le Roi pour un nouveau rapport sur sa mission. Pourra-t-il présenter un accord partiel au chef de l’Etat ? Après la réunion marathon d’il y a une semaine, un optimisme relatif régnait chez plusieurs négociateurs. Le - était tempéré dimanche soir. “C’est excessivement compliqué”, confie une Source. Le formateur veut avancer sur le budget puis s’attaquer aux grandes réformes socio-économiques tandis que d’autres estiment que l’une ne peut avancer sans l’autre. Compte tenu de la situation des finances publiques, la modification de chaque ligne budgétaire pourrait avoir de graves conséquences, a-t-on relevé.
Ce dimanche, les déclarations devant les caméras de télévision ont également repris. Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, a rappelé l’importance de faire des réformes et de faire des économies. Il a également insisté sur le niveau de fiscalité, trop élevé selon lui, en Belgique.
« On a vu cette semaine qu’un certain nombre de négociateurs ont retombé dans leurs habitudes héritées de Vivaldi. Certains ont oublié que les gens n’ont pas voté pour Vivaldi”, a-t-il souligné, sans préciser de qui il parlait.
Les présidents du Vooruit, Conner Rousseau, et du CD&V, Sammy Mahdi, ont noté qu’il restait beaucoup à faire. Le socialiste flamand a toutefois déclaré ressentir « un sentiment positif ».