L’hôpital privé à but non lucratif Forcilles, à Férolles-Attilly (Seine-et-Marne), vient de créer un institut du cancer du sein. Cette nouvelle structure, inaugurée à l’occasion de la campagne de communication Octobre Rose 2024, a pour objectif d’apporter une prise en charge personnalisée allant du dépistage au traitement des pathologies mammaires. « Cet institut est l’histoire d’une rencontre entre des équipes d’horizons différents, oncologues médicaux, radiologues, chirurgiens, qui travaillent ensemble depuis des années et qui ont décidé, face à l’importante désertification médicale que connaît le département, de promouvoir non seulement un une nouvelle gamme de soins, mais en tout cas un cursus dédié à la santé des femmes, notamment à la santé du sein », précise Sandrine Marlière, la directrice de l’établissement qui appartient à la Fondation Cognacq-Jay.
« L’objectif est de rendre possible le dépistage et de limiter l’errance des patients sur un territoire qui ne dispose pas de suffisamment de médecins traitants »
Les rendez-vous sont pris sur prescription médicale du médecin traitant. Il est cependant possible de contacter directement l’institut de sénologie pour prendre rendez-vous, en cas d’anomalie mammaire constatée et en l’absence de médecin généraliste. « L’objectif est de rendre accessible le dépistage et, ainsi, de limiter l’errance des patients sur un territoire qui ne dispose pas de suffisamment de médecins traitants », poursuit le responsable. En cas de suspicion, une patiente pourra suivre un parcours très rapide puisqu’elle verra toute l’équipe médicale et aura les résultats des examens dans un délai de dix jours.
Cancer, une priorité pour la fondation Cognacq-Jay
L’équipe pluridisciplinaire comprend une vingtaine de personnes. Outre des oncologues, radiologues et chirurgiens locaux, elle dispose d’infirmières, de psychologues, de diététiciennes, d’une socio-esthéticienne et d’enseignants d’activité physique adaptée, spécialisés dans la prise en charge des pathologies cancéreuses. L’institut affiche déjà complet avec une vingtaine de réunions chaque semaine. «Nous avons communiqué sur l’ouverture de notre institut aux communes, communautés de communes, professionnels de santé indépendants», précise Sandrine Marlière.
-« La prise en charge du cancer est un sujet très important au sein de la Fondation Cognacq-Jay, qui compte quatre établissements hospitaliers », indique Jean-Noël Collin, directeur médical de la fondation. Sur 80 000 séjours annuels, le traitement du cancer représente près d’un séjour sur deux. « Dans nos autres établissements, nous essayons aussi d’innover dans les techniques de dépistage du cancer en général, par exemple à l’hôpital franco-britannique (situé à Levallois-Perret) qui utilise des techniques d’intelligence artificielle, ajoute le directeur médical. Un traitement rapide a également été mis en place dans cet établissement pour le cancer du pancréas. La fondation dispose au total de 270 lits dédiés à la cancérologie en Ile-de-France.
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