Ne me dis pas que tu es surpris.
Après les écoles Bedford, La Voie et autres à Montréal, c’est maintenant l’école Sainte-Maxime de Laval qui fait des vagues.
Prières islamiques dans les classes, refus d’évoquer la sexualité, discussions en arabe dans les couloirs, retards justifiés par la fréquentation de la mosquée, homophobie virulente et décomplexée, etc.
Conquête
Et combien d’autres écoles méconnues où la situation est similaire ?
Quand ce n’est pas l’irruption de l’islam militant dans la vie quotidienne de l’école, ce qui est illégal, c’est une école qui loue ses locaux le week-end pour qu’on y enseigne les valeurs islamiques. , ce qui est tout aussi illégal.
Immensément courageuse, la directrice d’une garderie a signalé la pénétration du même radicalisme islamique dans son environnement.
J’ai dit à une connaissance de Québec : préparez-vous, ça arrive à vous.
Il me répond : on y est probablement déjà, c’est juste qu’on n’a pas cherché.
Mardi de cette semaine avait lieu la cérémonie de remise des diplômes à HEC Montréal, où j’ai enseigné pendant des années.
Deux étudiants sont montés sur le podium vêtus d’un keffieh, tandis que la toge lors de ces cérémonies vise à gommer les différences pour mettre en valeur la condition commune des diplômés.
Il a été demandé aux étudiants de le retirer. Ils ont refusé. La direction a laissé faire. Ils avaient même leur photo officielle.
Bernard Drainville dit vouloir resserrer les dispositions légales autour de la laïcité. Il a tout à fait raison. Il se bat admirablement.
Cependant, j’ai l’impression qu’il est seul dans ce gouvernement sur ces questions.
Et que valent les lois si les autorités locales, partout, détournent le regard et laissent tomber pour ne pas avoir d’ennuis ?
Ce radicalisme religieux fonctionne par l’intimidation et la culpabilité, et force est de constater que le courage d’y résister est rare.
Imaginez un directeur d’école lorsque les enseignants partagent la même idéologie religieuse que les élèves.
Nous sommes confrontés à un rejet catégorique, virulent, assumé, déterminé des valeurs fondamentales de notre société.
Des idiots utiles
Il faut dire les choses telles qu’elles sont : c’est une déclaration de guerre culturelle faite contre notre société, et cette offensive trouve des relais dans les milieux politiques, médiatiques et intellectuels.
Quand Ruba Ghazal dit que le gouvernement « lui fait trop sentir » dès qu’il parle d’immigration, quand Haroun Bouazzi dit que le Parlement, chaque jour, travaille à construire « cet Autre » dont la culture serait « dangereuse et inférieure », ils nuire, ils sapent, ils sapent au lieu d’aider.
Dans les prochains jours, regardez aussi les idiots utiles de l’industrie du commentaire qui tenteront de noyer le poisson.
Nous sommes confrontés à une idéologie agressive, conquérante et sûre d’elle.
D’autant plus sûre d’elle qu’elle constate la dégradation morale de notre société, qui a du mal à admettre qu’il existe un droit de légitime défense.
