L’Union européenne et le Mercosur annoncent un accord de libre-échange, un revers pour la

L’Union européenne et le Mercosur annoncent un accord de libre-échange, un revers pour la
L’Union européenne et le Mercosur annoncent un accord de libre-échange, un revers pour la France
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Les présidents de l’Argentine, Javier Milei, et de l’Uruguay, Luis Lacalle Pou, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et les présidents du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, et du Paraguay, Santiago Pena, à Montevideo, le 6 décembre. , 2024 . EITAN ABRAMOVITCH / AFP

Depuis qu’elle a pris l’avion pour rejoindre Montevideo, en Uruguay, jeudi 5 décembre, il semblait certain qu’Ursula von der Leyen allait profiter du sommet du Mercosur (Argentine, Bolivie, Brésil, Uruguay et Paraguay) pour conclure l’accord entre les L’Union européenne (UE) et les pays de ce marché commun d’Amérique du Sud. Vendredi 6 décembre, le président de la Commission européenne a annoncé qu’après vingt-cinq ans de négociations (depuis 1999), les deux parties étaient enfin parvenues à un accord.

Mais les échanges entre ces espaces économiques ne seront pas libéralisés demain. Maintenant que la Commission, qui négocie au nom des Vingt-Sept, et le Mercosur sont parvenus à un accord, les États membres et le Parlement européen doivent le valider avant qu’il puisse être ratifié. Ce qui peut prendre des mois, voire des années, tant le dossier est complexe.

Vendredi, Mmoi von der Leyen était ravi de« un accord qui profitera aux deux parties » et « apportera des avantages significatifs aux consommateurs et aux entreprises ». Elle devrait permettre de supprimer les droits de douane pour environ 90 % des marchandises exportées vers la région, actuellement taxées à 35 % pour les automobiles, à 18 % pour les produits chimiques, à 14 % pour les produits pharmaceutiques et à 35 % pour les chaussures en cuir.

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Ce « Ce n’est pas seulement une opportunité économique, c’est une nécessité politique »a-t-elle ajouté, alors que l’UE a de plus en plus de mal à conclure des accords de libre-échange dans un monde de plus en plus protectionniste.

Entre l’élection de Donald Trump, qui promet de surtaxer les importations européennes, et une Chine fermée aux produits étrangers tout en étant très offensive hors de ses frontières où elle exporte ses surcapacités industrielles, l’Europe a effectivement de quoi s’inquiéter. D’autant que Pékin et Washington s’emploient à étendre leur zone d’influence au-delà de leurs frontières. « Des vents violents soufflent (…) vers l’isolement et la fragmentation, mais cet accord est notre réponse immédiate »a insisté M.moi von der Leyen.

Un accord « inacceptable en l’état » pour Paris

Dans la foulée, le chancelier allemand, Olaf Scholz, a salué, le « un marché libre, plus de croissance et de compétitivité pour plus de 700 millions de personnes ». L’Allemagne, en récession, faisait campagne depuis des mois pour cette conclusion favorable des négociations ; elle doit offrir de nouveaux débouchés à son industrie en crise. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, dont le pays est étroitement lié à l’Amérique du Sud, a pour sa part salué un accord “historique” ; il « nous rendra – nous tous – plus prospères et plus forts », il a commenté X.

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