On imagine la terreur de l’enfant, réveillé en pleine nuit par un homme nu qui était entré dans sa chambre. Pleine de sang-froid, la jeune fille a eu le réflexe de saisir son téléphone portable et d’appeler à l’aide par SMS son père, qui se trouvait à l’étage de cette maison du Périgord Noir. En arrivant dans la pièce, il a mis l’agresseur en fuite.
Un homme de 41 ans a comparu jeudi devant le tribunal correctionnel de Bergerac, pour deux agressions commises le 3 octobre, rapporte Sud Ouest et France Bleu Périgord. Car le même jour, quelques heures plus tard, l’individu a pris le train pour la Dordogne, dans lequel il s’est masturbé devant une jeune fille de 17 ans cette fois. Il a été arrêté en fin de journée par la police.
« Abolition du discernement »
L’expertise psychiatrique faisait état d’un homme souffrant de « psychose chronique », de « schizophrénie paranoïaque », le tout « exacerbé par l’usage de substances toxiques ». Il conclut qu’il y a eu une « abolition du discernement au moment des faits » et un « danger réel ». A la barre, l’individu décrit des « pulsions » sexuelles et explique avoir entendu des « voix » qui l’ont poussé à agir.
-Le tribunal a confirmé la suppression du discernement, a déclaré l’auteur irresponsable et a ordonné une hospitalisation obligatoire en psychiatrie.
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