L’Italie rejoint la et la Pologne pour bloquer le texte

L’Italie rejoint la et la Pologne pour bloquer le texte
L’Italie rejoint la France et la Pologne pour bloquer le texte

Après que le Premier ministre polonais Donald Tusk ait déclaré fin novembre qu’il n’accepterait pas le projet “sous cette forme”L’Italie s’est jointe au front du refus de l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, jeudi 5 décembre 2024 : « Les conditions ne sont pas réunies pour souscrire au texte actuel »disent des sources gouvernementales.

Rome croit que “la signature ne peut avoir lieu qu’à la condition que des protections et compensations adéquates en cas de déséquilibres pour le secteur agricole” sont mis en place. L’Autriche et les Pays-Bas ont également déjà exprimé leurs réticences.

« Inacceptable en l’état »

Pour empêcher l’adoption du texte, la doit rallier trois autres pays représentant plus de 35% de la population de l’UE. Le seuil serait largement franchi avec le soutien de Rome et de Varsovie.

Dans le cadre des traités européens, la Commission européenne est l’unique négociateur des accords commerciaux au nom des Vingt-Sept. Mais tout texte signé avec les pays du Mercosur doit encore être ratifié en obtenant l’approbation d’au moins 15 États membres représentant 65 % de la population de l’UE, puis en rassemblant une majorité au Parlement européen.

Une minorité de blocage peut également empêcher toute ratification. Un combat que mène la France : Emmanuel Macron, au téléphone jeudi matin, “retours” à Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, que le projet d’accord commercial était « inacceptable en l’état »affirmed the Élysée. « Nous continuerons à défendre inlassablement notre souveraineté agricole »a ajouté la présidence française le

L’Allemagne et l’Espagne sont pour

Ursula von der Leyen entend cependant faire avancer l’accord. Elle est vendredi aux côtés des présidents du Brésil, de l’Argentine, de l’Uruguay et du Paraguay, réunis pour le 65e sommet du bloc latino-américain, où pourrait être scellée une nouvelle étape dans les discussions entamées en 1999.

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Sous l’influence du Brésil côté sud-américain, de l’Allemagne et de l’Espagne côté européen, les deux blocs veulent finaliser rapidement les discussions. Ils craignent l’arrivée en janvier de Donald Trump à la Maison Blanche et ses menaces d’augmentation des droits de douane dans tous les sens.

« La ligne d’arrivée est en vue »

“Nous sommes parvenus à un texte d’accord commun”il ne manque que « un minimum de détails »a déclaré jeudi le ministre uruguayen des Affaires étrangères, Omar Paganini, à l’issue d’une rencontre avec le nouveau commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic. Il dit qu’il espère que “bonnes nouvelles” Un accord pourrait être annoncé vendredi à l’issue de la réunion des chefs d’Etat.

Ursula von der Leyen, qui, avant son arrivée en Uruguay jeudi, avait déclaré sur «La ligne d’arrivée de l’accord UE-Mercosur est en vue. Travaillons ensemble, surmontons-le. »doit donner une conférence de presse conjointe avec les présidents Luiz Inacio Lula da Silva, Javier Milei, Luis Lacalle Pou et Santiago Peña.

Mais à Paris, une Source diplomatique a affirmé que“à ce stade, c’est une finalisation des discussions au niveau des négociateurs”, “ce n’est ni la signature ni la conclusion de l’accord”. « Ce n’est donc pas la fin de l’histoire ».

 
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