L’instance, via le directeur des compétitions nationales Christophe Drouvoy, a indiqué dans un courrier adressé au président Gérard Lopez « que si le club (de Bordeaux) n’est pas en mesure de recevoir du public à l’occasion de la prochaine rencontre de Coupe de France […]la rencontre sera inversée, le déroulement de la Coupe de France ne peut s’envisager sans une audience de manière récurrente. » Tout en confirmant l’absence de public, et de recettes à répartir entre les deux équipes de la compétition, pour le 8e tour, malgré la proposition Herbretaise d’accueillir le match.
Conséquence pour les Vendéens, manque d’audience et de recettes, seuls les 12 000 euros de « bonus » pour la participation au 8e tour sont entrés dans les caisses. Ayant pris en charge les frais de déplacement et d’hébergement la veille de la rencontre, les finalistes de l’édition 2018 ont donc décidé d’adresser un courrier à la FFF pour demander une indemnisation sur la base de leurs expériences antérieures à ce stade de la compétition.
Les Girondins avaient auparavant renoncé à organiser le match au Matmut Atlantique, anticipant une perte probable d’environ 30 000 euros en raison du coût d’utilisation du stade et du partage des recettes. La préfecture de la Gironde a jugé la présence de public impossible au stade Pierre-Paul Bernard de Talence et au stade Sainte-Germaine du Bouscat, en raison des risques inhérents au conflit entre les deux groupes des Ultras bordelais, Ultramarines et Porte Nord.
France
