Par
Coline Bonvalot
Publié le
5 décembre 2024 à 11h06
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Retour à la case départ. Ce mercredi 4 décembre 2024, un homme de 20 ans a été jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes pour refus d’obtempérer, transport d’armesrecel de biens résultant d’un vol et participation à un groupement en vue de commettre un délit. Le prévenu a néanmoins demandé du - pour préparer sa défense.
“Ça ne va servir à rien, quand je sors, ça va être pire”
L’affaire sera donc jugée au fond le 5 février 2025. Entre--, le prévenu a été placé en détention provisoire avec mandat de dépôt. « Le tribunal a décidé de vous maintenir en détention en attendant l’audience. Ce choix se justifie par le fait que vous êtes sorti récemment de prison, soit le 28 novembre après avoir purgé une peine de 5 ans. D’autant plus que votre casier judiciaire fait état d’une évasion», explique le président du tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes.
Ce à quoi l’accusé a répondu furieusement : « C’est un non-sens. Je me retrouve derrière les barreaux parce que j’ai été trompé par un jeune homme. Cela ne va rien arranger, quand je sors, ça va être pire. »
Pour comprendre pourquoi cet homme de 20 ans se retrouve à nouveau en prison, cinq jours après sa libération, il faut remonter quelques jours en arrière. Dans la nuit du 2 au 3 décembre 2024, vers 3 heures du matin, un équipage de la BAC (brigade anticriminalité) voit une Peugeot 3 008 with two men on board at avenue de la Croix Boisselière, in Morangis.
Ils ordonnent ensuite au conducteur de s’arrêter afin d’effectuer un contrôle. Ce dernier refuse et accélère. La police a alors poursuivi le suspect qui s’est finalement arrêté quelques kilomètres plus loin. Les deux hommes habillé en noir et cagoulé sont sortis de leur véhicule et se sont enfuis.
Une arme de poing et une mitraillette de 9 mm trouvées
Dans sa course folle, le prévenu se débarrasse Arme de poing de calibre 9 mm qu’il avait sur lui avant d’être arrêté par la police. Son passager, quant à lui, a réussi à s’enfuir et n’a toujours pas été retrouvé.
La police découvre alors que la voiture de type Peugeot 3 008 a été signalé un vol le 25 novembre par la société Ramsay Hospitalisation. Deux bidons d’essence et une mitrailleuse ont également été retrouvés dans le véhicule.
« Monsieur n’était pas seul. Il avait un complice, et nous ne l’avons toujours pas trouvé. Il a disparu dans les airs. Lors de sa garde à vue, mon client a indiqué que les coordonnées de cette personne se trouvaient dans son téléphone. Et les enquêteurs n’ont pas utilisé son téléphone portable. Je demande le renvoi du dossier et des informations complémentaires pour utiliser le téléphone de monsieur et retrouver l’homme qui était avec lui », explique l’avocat du prévenu.
Les informations complémentaires demandées par la défense ont été rejeté par le tribunal qui considère que l’utilisation du téléphone du mis en cause n’apportera aucune information nouvelle.
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