Après la censure de Barnier, Moody’s va-t-elle baisser la note de la ?

Après la censure de Barnier, Moody’s va-t-elle baisser la note de la ?
Après la censure de Barnier, Moody’s va-t-elle baisser la note de la France ?

L’l’avertissement était redouté, il ne tarda pas à venir. L’agence de notation Moody’s a prévenu, dans un communiqué publié dans la nuit du mercredi 4 au jeudi 5 décembre, que la chute du gouvernement Barnier « réduit la probabilité d’une consolidation des finances publiques » en .

Moody’s, dont les avis sur la solvabilité de la dette publique française font référence pour les investisseurs, regrette que l’adoption par les députés d’une motion de censure « aggrave l’impasse politique du pays ». Ce vote des parlementaires, une première depuis 62 ans, a contraint Michel Barnier à présenter, ce jeudi matin, à Emmanuel Macron, la démission de son gouvernement. Même si le président devrait, normalement, nommer rapidement un nouveau Premier ministre, les discussions budgétaires sont en déclin.

A LIRE AUSSI Macron, le manager le plus pervers de France, une nouvelle fois en quête d’un Premier ministreCette motion de censure a été déposée après que Michel Barnier a annoncé lundi qu’il utiliserait l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter son projet de loi de financement de la Sécurité sociale, auquel la gauche et le RN étaient hostiles. Le budget 2025, dans sa globalité, devrait permettre, selon le gouvernement, de générer 60 milliards d’euros d’économies. « C’est désormais à vous de décider si notre pays adopte des textes financiers responsables » […] ou si nous entrons en territoire inconnu», a déclaré Michel Barnier lundi lors de l’activation du 49.3.

Un état condition sine qua non pour consolider les finances publiques, particulièrement scrutées par Moody’s, Fitch et S&P, après le dérapage du déficit observé cette année. “Actuellement, nous prévoyons que le déficit annuel du pays atteindra 6,3% du PIB en 2024, 5,3% en 2025 et 4,7% en 2026, bien au-dessus des plafonds de l’Union européenne”, s’alarme encore Moody’s dans son dernier communiqué.

La tempête approche ?


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Cette réaction inquiète de l’agence de notation n’est en tout cas pas une surprise aux yeux du gouvernement déchu. Michel Barnier prévoyait que la censure risquerait de provoquer « une tempête » [financière] probablement assez sérieux. « Nous empruntons déjà à des taux d’intérêt très élevés, ajoute-t-il, que nous sommes obligés de respecter pour financer notre dette auprès d’investisseurs chinois ou américains. Ils sont actuellement quasiment au niveau de la Grèce. »

Avec son texte, l’objectif du gouvernement était de réduire le niveau du déficit public à 5% du PIB l’an prochain contre 6,1% en 2024. Un taux qui était initialement prévu plus faible (4,4%), mais les recettes fiscales se sont avérées plus faibles. être inférieur à ce que prévoyait le gouvernement. Ce déséquilibre a conduit à placer la France sous procédure de déficit excessif par Bruxelles.

 
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