les médecines alternatives mieux intégrées dans les EHNV

Entre les actes médicaux pratiqués aux urgences et l’art-thérapie, il existe, à première vue, un grand écart. Le D^concernant Monica Pagin s’emploie à le combler: ancienne chef des urgences des établissements hospitaliers du Nord vaudois, elle est l’une des fondatrices du Centre de médecine intégrative et d’analgésie EquYlibreouvert le mois dernier au cœur du pôle d’innovation Y-Parc. Les patients peuvent bénéficier de consultations en hypnothérapie, thérapie sonore, réflexothérapie ou encore homéopathie.

Le lieu est né « d’une conviction forte » ressentie par Monica Pagin : « Aux urgences, j’ai pu constater les limites de la médecine académique : les patients viennent et reviennent avec les mêmes souffrances qu’on n’arrive pas à soigner. soulager. Face à ce constat, j’ai commencé à m’intéresser aux médecines douces et à intégrer l’hypnose dans mes consultations.

L’idée de l’équipe qui travaille aujourd’hui au sein du centre EquYlibre est « de chercher à soigner non pas des symptômes, mais des personnes : donc de prendre soin d’elles aussi dans leur dimension émotionnelle », poursuit Monica Pagin. Ceci dans une approche multidisciplinaire : « Chaque jour, nous organisons une conférence où le thérapeute présente son patient à ses confrères pour tenter de déterminer les pistes les plus adaptées. »

Pratiques discutées

Le cofondateur du lieu insiste : « Il ne s’agit pas de remplacer la médecine académique, mais de la compléter. » Il n’en reste pas moins que les pratiques alternatives suscitent un débat constant, auprès du grand public et au sein de la communauté scientifique. Responsable administratif du centre, Antoine Michel abonde dans le même sens : « Sur le terrain, on flirte parfois avec l’ésotérisme. D’où l’intérêt de placer un tel centre sous l’égide d’un hôpital : nous sommes en mesure d’apporter des garanties quant à la rigueur médicale des soins. Co-fondateur d’EquYlibre, le D^concernant Nathalie Favre ajoute : « Les patients qui n’ont pas trouvé de réponse dans la médecine académique se retrouvent livrés à eux-mêmes : on en voit beaucoup qui sont allés « magasiner » des thérapies alternatives, alors qu’il appartiendrait au corps médical de les guider.

Si certaines consultations peuvent être remboursées par des prestations complémentaires, la large gamme désormais proposée à Y-Parc n’est pas entièrement remboursée. « Tout dépend du modèle choisi par chaque patient », souligne Monica Pagin. L’objectif pour nous est d’éviter de créer une médecine à deux vitesses et, pour ce faire, de rechercher notamment des financements privés, afin que chacun puisse avoir accès à ces soins.

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