ce que les passagers doivent savoir avant de réserver

ce que les passagers doivent savoir avant de réserver
ce que les passagers doivent savoir avant de réserver

© Vincent Genèvey – UNSPLASH

Les billets d’avion seront plus chers en 2025. A partir du 1er janvier, la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) va augmenter afin de renflouer les caisses de l’Etat. Le gouvernement espère se redresser 1 000 milliards d’euros contribuer au redressement des comptes publics. Conséquence pour les voyageurs : surcoût inclus entre 2,63 euros et 120 eurosselon la classe choisie. Une mesure qui inquiète le secteur aérien, qui craint une baisse du trafic et des suppressions d’emplois, mais aussi les passagers.

Dans un contexte d’incertitude législative liée à la motion de censure déposée par la gauche et le Rassemblement national, Air a décidé de prendre les devants, rapporte l’UFC Que-Choisir. «Nous répercutons cette augmentation par anticipation pour les vols effectués à partir du 1er janvier 2025», explique l’entreprise. L’argument de la compagnie aérienne : si la loi est votée, la taxe s’appliquerait rétroactivement aux billets émis avant son adoption, entraînant une perte pour Air France estimée à plusieurs dizaines de millions d’euros. Une décision surprenante quand on sait que cette augmentation n’est pas encore inscrite dans le Code général des impôts. Il n’apparaît que dans le projet de loi de finances pour 2025, actuellement débattu au Parlement.

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Une décision controversée

Depuis début novembre, les passagers voyageant avec les compagnies aériennes du groupe Air France se voient facturer une TSBA réévalué. Cette taxe, également appelée « taxe Chirac », va de 2,63 euros à 9,50 euros pour les vols européens en classes Economy et Premium, à partir de 20,27 euros à 30 euros en affaires et jusqu’à 120 euros pour les vols long-courriers en classe Affaires. Le saut est encore plus spectaculaire sur les longs parcours : de 7,51 euros à 40 euross pour les cabines Economy et Premium et 63,07 euros à 120 euros for Business and La Première classes.

Cette décision soulève des questions, notamment sur le sort des sommes collectées si la loi n’est pas votée ou si les barèmes sont modifiés. Air France assure que les clients seront remboursés si la taxe est supprimée ou réviséemais cette situation reste inédite et opaque. Dans un contexte politique tendu, marqué par possible censure du gouvernement Barnierla mesure reste incertaine. A ce jour, le Sénat a déjà modifié certains aspects du projet, mais la hausse de taxe fictive reste appliquée sur le site d’Air France.

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