Dans l’ambiance particulière percée par les chants des Ultramarines rassemblés devant la grille, les hommes de Bruno Irles ont su rapidement doucher les espoirs vendéens, malgré la défaite d’Ajaccio (L2) 2-1 au tour précédent.
Détonateur Carroll, finisseur Merdji
Personnage central de la première période, Andy Carroll, qui a fait son retour après un week-end de repos et un autre de suspension. L’Anglais a d’abord résolu la situation en se détachant pour sauver un ballon que le défenseur des Herbiers Magassa lâche au bout du but. Son centre, en taclant, trouve Merdji pour le 1-0 (18e).
Le duo a ensuite frappé une seconde fois, avec un classique : long jeu sur la tête de Carroll déviant en profondeur pour Merdji. Les Lyonnais ont fait le reste, terminant par un magnifique enchaînement crochet – frappe décroisé (2-0, 34e).e). Entre-temps, le géant passé par Newcastle avait joué les sauveurs en se relâchant sur sa ligne pour repousser une tête de Magassa qui avait battu Diabaté (29e).e).
Solide sans disjoncteur
Mutyaba, après un accouchement depuis la poitrine de Carroll (38e), Bahassa, trop collectif devant le but ouvert (45e + 1) puis en-tête à bout portant (47e), et surtout Merdji, après une fête anglaise (54e), et Diallo, seul face à Yavorsky (74e), a raté le troisième but qui aurait scellé le sort du match.
S’accrochant à l’occasion, les Vendéens ont tout joué et se sont créés quelques situations dans l’heure de jeu. Mais les Girondins se sont montrés solides à l’image de Diabaté, le latéral Bai et le capitaine Yambéré, n’ont pas vraiment tremblé non plus. Le gardien a cependant su se montrer décisif après une grosse erreur de Ranem (78ee), avant que Glao ne rate l’inévitable. Un coup de chaleur rare.