En Vendée, cette maison familiale rurale s’inquiète des “conséquences sanitaires” des antennes pour ses étudiants

En Vendée, cette maison familiale rurale s’inquiète des “conséquences sanitaires” des antennes pour ses étudiants
En Vendée, cette maison familiale rurale s’inquiète des “conséquences sanitaires” des antennes pour ses étudiants

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Editorial La Roche-sur-Yon

Publié le

1 décembre 2024 à 6h20

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La maison familiale rurale (MFR) de La Ferrière (Vendée) a demandé au tribunal administratif de Nantes, jeudi 21 novembre 2024, l’annulation de l’autorisation qui avait été délivrée à Orange en février 2021 par le maire pour implanter une station de trois antennes relais dans le secteur de la Borderie. .

L’Institut de Formation aux Métiers et aux Métiers (IFACOM) – spécialisée dans l’alternance pour vendeurs – reproche en effet au maire (divers droite) David Bély d’avoir autorisé l’opérateur de téléphonie mobile à mener à bien ce projet à proximité d’un élevage de vaches charolaises.

Il sera également situé « à 130 mètres » de son parking, et l’établissement s’inquiète donc des « risques sanitaires » que feront courir ces antennes relais aux « 400 étudiants » qu’il accueille.

La rapporteure publique, dont les avis sont souvent suivis par les juges, a commencé par dire qu’elle avait « quelques questions » sur la légitimité d’un établissement de formation de s’en prendre à ce type de permis de construire, car ce scénario est « rare » devant les tribunaux administratifs.

Dans ce cas la MFR se présente comme un « voisin immédiat » des antennes relais, situation donc « assez comparable » de son point de vue à celui des riverains qui s’attaquent habituellement à ce type de projets.

Elle est en tout cas « propriétaire d’un ensemble immobilier » au Plessis-Bergeret situé « à environ 220 mètres » de la gare litigieuse.

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« Plusieurs points d’eau » prévus en cas d’incendie

Sur le fond, le magistrat nantais a en revanche rejeté tous les arguments de la Maison familiale rurale : il n’y a pas de « malentendu » sur les dispositions du Plan local d’urbanisme de La Ferrière concernant les « zones agricoles » de la commune et de service. à la station d’antenne relais par des camions de pompiers est conforme à la réglementation.

Les véhicules de secours peuvent en effet accéder à la parcelle via la route départementale 101 et « plusieurs points d’eau » sont disponibles dans le cadre de la « lutte contre l’incendie ».

L’étang du Plessis est “à 330 mètres”, a-t-elle ajouté, et “deux autres” sont situés “à proximité”. Le fait que le premier soit inclus dans un « écrin naturel aménagé pour la promenade » ne change rien à son appréciation puisque « ce pylône triangulaire ne paraît pas ne pas nuire au caractère naturel lieux”. Elle a donc conclu que la demande du MFR devait être rejetée.

L’avocate de l’organisme de formation a, de son côté, « laissé le tribunal apprécier » la pertinence de ses arguments « sur le fond » et « s’est référée à ses plaidoiries » pour le reste des questions formelles. Elle demande 3 000 € à la commune pour frais de justice de l’IFACOM.

L’avocate de la mairie de La Ferrière, Me Laure Gobé, a quant à elle « insisté » sur sa propre demande de frais de justice : la collectivité se retrouve « à assumer les conséquences financières de ce recours manifestement infondé » car « aucun » des arguments soulevés par IFACOM cela ne semble pas « très grave ».

L’appréciation portée par le rapporteur public sur « l’intérêt à agir » du MFR lui semble même « plutôt indulgente ». “Je ne vois pas vraiment comment une personne morale pourrait être impactée par l’impact visuel” d’une antenne relais, a-t-elle expliqué aux trois juges. Le tribunal administratif de Nantes, qui a placé sa jugement en délibérérendra sa décision « dans un délai de trois semaines ».

GF (PressPepper)

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