Gabriel Attal appelle à un « blocage » contre le RN même avec un scrutin LFI – .

Avec 20% des voix au premier tour des législatives dimanche, l’ancienne majorité présidentielle a gagné 5% par rapport aux européennes, mais la chute est rude. Le pari présidentiel s’est soldé par une défaite. « La leçon de ce premier tour, c’est qu’il y a un bloc qui est en mesure d’avoir la majorité à l’Assemblée nationale : c’est l’extrême droite. Ni le Nouveau Front populaire ni nos candidats ne sont capables de former à eux seuls une majorité absolue. »constate Gabriel Attal. « Le premier enjeu de ce second tour est de tout faire pour que le RN n’ait pas la majorité absolue »il a dit.

« Ce que je veux dire aux Français, c’est que l’extrême droite ne changerait pas leur vie, elle les rendrait plus pauvres. »assure Gabriel Attal. « Elle mène un projet de division et de stigmatisation qui est l’antithèse des valeurs de la République. Elle propose de trier les Français selon leur origine. Elle considère qu’un Français qui a une origine étrangère ou qui a la double nationalité est à moitié français, n’est pas un vrai Français. Elle mène aussi un projet qui serait catastrophique pour nos emplois et pour le pouvoir d’achat des Français. »selon lui.

« Un candidat du RN sur quatre a déjà tenu des propos racistes, antisémites ou homophobes »

« Au moins un candidat du RN sur quatre a déjà tenu des propos racistes, antisémites ou homophobes », assure Gabriel Attal. « Le risque de cette élection est que ces candidats soient majoritaires à l’Assemblée nationale et que certains d’entre eux finissent par se retrouver au gouvernement »il a dit.

Gabriel Attal n’exclura aucun candidat resté dans une course à trois : « Ces candidats considèrent que leur participation continue limite le risque d’une victoire de l’extrême droite. » « Dans 90 % des cas, les candidats se sont retirés »Il a affirmé, en nie toute entente visant à pousser les candidats LR ou RN à se retirer pour sauver les candidats macronistes.

« Retrait ne veut pas dire ralliement, il n’y aura jamais d’alliance entre nous et la France Insoumise »assure-t-il. Gabriel estime que beaucoup de Français vont bloquer le RN. « On peut éviter une majorité absolue pour l’extrême droite »martèle le Premier ministre.

« L’extrême droite est en position de gouverner le pays »

« À l’issue de ce second tour, soit le pouvoir sera aux mains d’un gouvernement d’extrême droite, soit il sera aux mains du Parlement. Je me bats pour ce deuxième scénario », il a dit. « Tout me sépare de la France insoumise, mais elle n’est pas en mesure d’avoir la majorité absolue : en revanche, l’extrême droite est en mesure de gouverner le pays. Les Français n’aiment pas la bloquer. Je considère que c’est notre responsabilité de le faire. »

« Marine Le Pen est une forme de bluff permanent », lance le Premier ministre Gabriel Attal après les accusations formulées par le député du Rassemblement national. Marine Le Pen a mis en garde contre une « coup d’État administratif » du camp macroniste qui, selon elle et sur la base de rumeurs, envisagerait une vague de nominations avant une éventuelle cohabitation. « Elle a une forme de mépris pour le fonctionnement normal de l’État », “Nous avons eu une discussion très sérieuse avec les députés, mais nous avons eu une discussion très sérieuse avec eux”, poursuit Gabriel Attal, rappelant qu'”elle a remis en cause la semaine dernière le rôle de chef des armées du président de la République, pourtant inscrit dans la Constitution”. “On retrouve des constantes assez fortes entre ce que portait Jean-Marie Le Pen, la remise en cause de notre Constitution, des institutions, la stigmatisation de nos compatriotes binationaux et ce que porte aujourd’hui l’extrême droite de Marine Le Pen et Jordan Bardella”, estime le candidat Ensemble des Hauts-de-Seine, en scrutin favorable, face à un candidat du Nouveau Front populaire.

« Elle a une forme de mépris pour le fonctionnement normal de l’État », poursuit Gabriel Attal, rappelant que « La semaine dernière, elle a remis en cause le rôle du président de la République à la tête des forces armées, pourtant inscrit dans la Constitution. ». « On retrouve des constantes assez fortes entre ce que portait Jean-Marie Le Pen, la remise en cause de notre Constitution, des institutions, la stigmatisation de nos compatriotes binationaux et ce que porte aujourd’hui l’extrême droite de Marine Le Pen et Jordan Bardella »estime le candidat d’Ensemble des Hauts-de-Seine, en position favorable, face à un candidat du Nouveau Front Populaire.

Selon lui, ces élections législatives peuvent être « l’opportunité de réinventer la manière de gouverner. » Gabriel Attal assure qu’il s’exprimera à l’issue du second tour.