Six morts dans des inondations en Inde et au Bangladesh : Actualités – .

Six personnes sont mortes dans les inondations et les pluies torrentielles qui ont frappé le nord-est de l’Inde et le Bangladesh voisin, ont annoncé mercredi les autorités locales.

Au Bangladesh, deux personnes, dont un réfugié rohingya, sont mortes dans des glissements de terrain déclenchés par de fortes pluies, a déclaré à l’AFP le commandant de la police Jahirul Hoque Bhuiyan.

Il a également déclaré que de grands camps abritant des réfugiés rohingyas de Birmanie avaient été déplacés par mesure de sécurité.

Les inondations les plus dévastatrices ont frappé la région de Sylhet, au nord-est du pays, où plus de 1,3 million de personnes ont été « touchées » par des crues soudaines, a déclaré mercredi le responsable régional Abu Ahmed Siddique.

« Leurs villages, leurs routes et la plupart de leurs maisons ont été inondés par les inondations », a-t-il déclaré.

Les rivières de la région ont soudainement gonflé après que de fortes pluies ont frappé le nord-est de l’Inde, à la frontière avec le Bangladesh, selon Kamrul Hasan, secrétaire du ministère bangladais de la gestion des catastrophes.

M. Hasan a déclaré que des centaines d’abris d’urgence avaient été ouverts autour de Sylhet, l’une des plus grandes villes du pays, pour accueillir les personnes contraintes de quitter leur domicile.

Le Bangladesh, un pays de basse altitude comptant environ 170 millions d’habitants, est l’un des pays les plus vulnérables au changement climatique selon l’Indice mondial de risque climatique (CRI).

L’intensification de la saison des pluies et l’accélération de la fonte des glaciers dans l’Himalaya perturbent les niveaux du Gange et du Brahmapoutre, deux fleuves sacrés qui forment un delta crucial au Bangladesh, alertent les scientifiques.

– Changement climatique –

En Inde, au moins quatre personnes sont également mortes dans des inondations dans le nord-est du pays, à la suite de pluies torrentielles qui ont frappé l’Etat d’Assam, selon les autorités locales.

Depuis la mi-mai, trente-huit personnes sont mortes dans les pluies torrentielles qui se sont abattues sur l’État, provoquant des inondations et des glissements de terrain, selon les autorités locales chargées des catastrophes.

Chaque année, les pluies de mousson provoquent des destructions massives, mais les experts affirment que le changement climatique augmente le nombre d’événements extrêmes.

Le département météorologique indien a émis des alertes pour plusieurs États, dont l’Assam, avertissant du risque de nouvelles crues soudaines.

Dans l’État d’Assam, les inondations ont endommagé les routes et 13 pêcheurs bloqués sur une île ont été secourus par l’armée de l’air.

Une grande partie du parc national de Kaziranga, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO et abritant la plus grande population de rhinocéros au monde, a également été inondée.

« Les gardes forestiers ont été mis en alerte », a déclaré à l’AFP Arun Vignesh, un responsable du parc. « Des centaines d’animaux ont commencé à traverser l’autoroute à la recherche d’un terrain plus élevé », a-t-il ajouté.

Les pluies de mousson représentent environ 80 % des précipitations annuelles en Asie du Sud. Elles sont vitales pour le niveau des rivières, la reconstitution des nappes phréatiques et l’agriculture, mais elles sont chaque année meurtrières.

Fin juin, au moins 14 personnes sont mortes lorsque des pluies se sont abattues sur le Népal, provoquant des glissements de terrain et des inondations.

Au Bangladesh, au moins neuf personnes sont mortes dans un glissement de terrain en juin.

Le même mois, six personnes sont mortes dans des crues soudaines et des glissements de terrain au Sikkim, un État indien situé au pied de l’Himalaya, à la frontière avec la Chine.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Découvrez les recrues 2024-2025 – Actualités – Union Bordeaux Bègles (UBB Rugby) – .
NEXT un village entier dénonce sa conduite jugée dangereuse, le conducteur condamné