« Ici, on est dans un laboratoire d’adaptation au réchauffement climatique ! » Olivier Brousse a eu le temps de peaufiner la formule. Le gérant de l’entreprise Weco a dû attendre la mi-juin pour faire installer ses innovations dans le camping des Saintes. Le sol détrempé a dû digérer des mois d’inondations à répétition. « Face aux conséquences parfois dramatiques du réchauffement climatique, pas question de baisser les bras, il faut s’adapter », prône l’investisseur.
Un lit surélevé dans la Tiny House avec vue sur la nature.
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Olivier Brousse ne correspond pas au profil du campeur lambda. Il a dirigé Saur, un gros opérateur privé spécialisé dans la gestion de l’eau, et la société Id Verde, leader européen de l’aménagement paysager. Weco jette son dévolu sur Saint-Jean-de-Monts (85), Saintes, Florenville, en Belgique, et bientôt Hautesrives (Drôme) et Chemillé-sur-Indrois (Indre-et-Loire). « Sur 8 000 campings en France, 1 500 sont aux mains de grands groupes. Notre spécialité, c’est l’arrière-littoral, qu’il faut aménager. Les Français veulent de moins en moins aller loin. Ils ont besoin de calme, de nature… »
Bruno Drapron et Olivier Brousse se réjouissent du partenariat entre la Ville et la société Weco.
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« Ici, il y a tout »
Weco a déjà investi 400 000 euros, sur un prévisionnel de 2 millions d’euros sur trois ans, pour rénover les infrastructures et entamer la transformation du camping « Au fil de l’eau », rebaptisé du même nom que l’agglomération, « Saintes Grandes Rives ». « Nous ne sommes pas dans le luxe, nous sommes dans le confort. Quand nous atteindrons notre objectif de quatre étoiles, cela signifie que nous aurons des équipements connectés, avec l’eau et l’électricité. Il faut profiter de ce parc de sept hectares. Ici, nous avons tout. Nous sommes dans la nature, aux portes de la ville. »
La réception a bénéficié d’une rénovation.
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Saintes : Weco récupère les clés du camping
Rebaptisé Camping Saintes Grandes Rives, l’établissement hôtelier de plein air devrait gagner en confort et en modernité, sous l’impulsion de son nouveau gestionnaire, la société Weco
Le centre du parc reste dédié aux tentes. Une partie est réservée aux camping-cars. «Ils ont désormais interdiction de stationner sur l’esplanade Mendès-France», prévient le maire de Saintes, Bruno Drapron. Lors de l’inauguration vendredi 28 juin, il a exprimé sa satisfaction de confier cet outil stratégique à un opérateur privé qui dispose d’un bail de 18 ans.
Nous ne sommes pas dans le luxe, nous sommes dans le confort. Lorsque nous atteindrons notre objectif de quatre étoiles, cela signifie que nous aurons des équipements connectés, avec eau et électricité
Un espace est dédié aux camping-cars.
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Trois produits testés
Olivier Brousse a été conseillé par sa sœur, Caroline, spécialisée dans l’hébergement outdoor, pour dénicher des produits tendances. Ils ont commencé à en tester trois. Il y a la « Coco Sweet », sorte de caravane améliorée, produit phare du groupe vendéen Beneteau (jusqu’à 4 personnes, de 42 à 111 euros la nuit). La « Safari Tente », concept hollandais, « prêt-à-camper », sous toile mais spacieuse, « idéale pour les groupes » (jusqu’à 6 personnes, de 80 à 150 euros la nuit). Et la meilleure, la « Tiny house », un charmant chalet en bois (jusqu’à 6 personnes, de 110 à 188 euros la nuit).
Coco Sweet est devenu un produit phare du groupe Beneteau.
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La tente Safari offre un abri aux groupes.
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L’intérieur de la tente Safari, avec un confort minimal assuré.
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Ces jolies maisons donnent vraiment envie de s’installer au milieu des arbres, à deux pas de la rivière. Toutes sont en plancher de bois, avec terrasse. Toutes peuvent être transférées ailleurs en cas de crue. Après la saison touristique, elles seront stockées au sec. Olivier Brousse compte en ajouter chaque année, en fonction de la demande, estimant le potentiel à une centaine de maisons à la rusticité confortable.
