Nouvelle signalétique, vélos en libre-service, parcours sécurisés… À Bicyclette exprime « sa déception et sa surprise » pour ne pas avoir été consulté sur le nouveau plan vélo adopté le jeudi 27 juin 2024 par la Communauté Urbaine d’Alençon (Orne).
Le cyclisme mérite des « infrastructures »
L’association œuvrant pour le développement de la pratique du vélo dans le pays d’Alençon réclame depuis des années une politique de mobilité douce. « Notre expertise et notre engagement en faveur de la promotion du vélo et des mobilités douces auraient pu apporter une valeur ajoutée significative à ce projet. Le vélo et les mobilités douces méritent des infrastructures, une signalisation, un stationnement et des services de qualité. Plutôt que de faire l’objet d’un saupoudrage d’argent, ces initiatives devraient être intégrées dans une stratégie globale et cohérente. » insiste Piers Barrios, président d’À Bicyclette.
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Évaluer la première expérience en 2022
La structure remet enfin en cause les résultats de la première expérimentation lancée en 2022 à Saint-Céneri-le-Gérei et sur le campus universitaire de Damigny qui a coûté 48 000 € : « Nous attendons toujours les conclusions. Il est essentiel d’évaluer les résultats de cette initiative antérieure avant d’engager de nouvelles dépenses publiques. »
