Pleins feux sur l’ALE à Washington – .

Organisée en marge de la 8ème session de la Commission mixte chargée du suivi de l’accord de libre-échange (ALE) Etats-Unis-Maroc, la réunion a été animée par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, l’ambassadeur du Royaume à Washington, Youssef Amrani, et le président du Corporate Council For Africa, Forizel Leiser, en présence de représentants de départements américains, du monde des affaires, de la recherche et des médias.

Mezzour a souligné que grâce à la Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a acquis une expérience avérée dans plusieurs domaines et jouit désormais d’une crédibilité internationale.

Au cours des 25 dernières années, le Royaume a entrepris d’importantes réformes pour améliorer le climat des affaires et promouvoir les industries à haute valeur ajoutée, ainsi que pour mettre en place des infrastructures répondant aux normes internationales, a-t-il déclaré.

Il a relevé, à cet égard, que le port atlantique de Dakhla est appelé à consolider l’infrastructure du Maroc et son positionnement en tant que hub des investissements en Afrique ainsi qu’il constituera un débouché maritime pour les pays du Sahel vers l’océan Atlantique.

Le ministre a également passé en revue les efforts déployés par le Maroc pour renforcer la compétitivité des secteurs productifs en vue de contribuer à stimuler l’investissement direct étranger.

Concernant l’accord de libre-échange, le seul liant les Etats-Unis à un pays africain, Mezzour a souligné l’importance de donner un nouveau souffle à cet accord conclu il y a 20 ans, notant que le Maroc est soucieux de diversifier ses partenaires et de renforcer l’activité économique et la compétitivité. Il a, à ce propos, indiqué que le Maroc aspire à doubler la taille de son économie et ne ménagera aucun effort pour y parvenir.

Dans son discours, l’ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis a rappelé que l’amitié de longue date et les intérêts stratégiques communs ont fait de Rabat et de Washington « des partenaires incontournables sur de nombreuses questions et une multitude de défis allant des menaces sécuritaires, du changement climatique, de l’énergie à la promotion des valeurs partagées de paix, de stabilité et de libéralisme économique ».

« Alors que nous célébrons le 20ème anniversaire de la signature de l’accord de libre-échange, il est important de reconnaître son rôle central dans l’élargissement des opportunités d’affaires » et la création de milliers d’emplois au Maroc et aux États-Unis, a-t-il dit, ajoutant que ce cadre de coopération constitue aujourd’hui la pierre angulaire des relations économiques maroco-américaines.

Il a, dans ce sens, rappelé les principales facettes qui contribuent au dynamisme de l’économie marocaine, à savoir « une vision claire de Sa Majesté le Roi, un cadre juridique et réglementaire solide, une stabilité institutionnelle, politique et macroéconomique, ainsi que des infrastructures de classe mondiale ».

Youssef Amrani a également noté que dans le cadre des efforts soutenus du Maroc en faveur d’une Afrique prospère, un nouveau mécanisme de coopération a récemment vu le jour à travers l’Initiative audacieuse lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour améliorer l’accès des pays africains à l’océan Atlantique.

Les Etats-Unis et l’Afrique disposent désormais de nombreux mécanismes, tels que l’ALE USA-Maroc, l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), l’Inflation Reduction Act (IRA) et l’Initiative Atlantique, a-t-il noté, notant que ces mécanismes constituent des « instruments puissants et complémentaires » pour la croissance économique, la stimulation des investissements, la résilience et la création d’emplois tant en Afrique qu’aux Etats-Unis.

Toutes ces réalisations sont le fruit d’une myriade de réformes politiques et économiques majeures entreprises sous la conduite de Sa Majesté le Roi, a souligné M. Amrani, affirmant que ces avancées ont fait du Maroc non seulement une puissance économique régionale, mais aussi un pôle financier et industriel africain doté d’une économie moderne et diversifiée.

De son côté, la présidente du Corporate Council for Africa a relevé que les réformes entreprises par le Maroc dans des secteurs clés ont permis d’attirer les investissements étrangers, faisant du Royaume un modèle dans la région et en Afrique.

Elle a également évoqué l’importance de dynamiser le partenariat maroco-américain à travers la diversification des échanges commerciaux, soulignant que le Royaume, seul pays africain lié aux Etats-Unis par un accord de libre-échange, s’affirme comme un investisseur de premier plan en Afrique.

 
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