Sarp. Plus de secrets sur le brandon pour Mireia – .

Sarp. Plus de secrets sur le brandon pour Mireia – .
Sarp. Plus de secrets sur le brandon pour Mireia – .

Tout commence en 2019, Mireia s’intéresse à l’ancestralité du brandon. Elle explique comment cette fête très locale devient patrimoine immatériel de toute l’humanité. Elle élabore l’inventaire, la candidature et tente de comprendre le patrimoine local après inscription à l’UNESCO.

L’objectif de cette thèse est d’analyser de manière critique ce patrimoine à travers les Pyrénées, puis de se concentrer sur la Barousse. A l’origine, les communes ont été christianisées au fil du temps. Concernant l’application, il a fallu s’intéresser aux matériaux utilisés et retrouver la mémoire des anciens du village. Cela donne 3 types de fêtes du solstice d’été, celle de Catalogne, d’Aragon où les gens montent sur la montagne avec des torches et descendent au village et font la fête autour du feu. En Andorre la célébration se fait avec une danse tournoyante avec les « falles » en main. Dans les Pyrénées centrales la fête se célèbre avec le brandon.

L’autre élément important : le contexte de l’UNESCO. Comment comprendre la normalité institutionnelle et internationale du contexte des régimes ? Comment descend-on de l’État à la région pour arriver dans la vallée ? Mireia a donc fait des recherches techniques en participant à la préparation du solstice. Elle a travaillé sur l’histoire et la notion de patrimoine. Elle est remontée à la Révolution française, puis s’est penchée sur la Seconde Guerre mondiale. Une période qui a permis la conservation du patrimoine. En dehors du patrimoine mondial de l’UNESCO, il y a un patrimoine dans les petites vallées qui raconte l’histoire, c’est l’identité locale. Autrefois appelé « folklore » il ne faisait pas partie de la classe dominante. Mai 68 a aussi eu des conséquences sur le retour à la campagne avec une identité régionale intéressante.

La candidature : comment transmettre ce patrimoine immatériel, le protéger et le sauvegarder ? Un travail colossal initié par René Marrot, une aventure qui a débuté en 2007 jusqu’en 2015, date de l’inscription. A Barousse, il a fallu récupérer toute l’histoire du festival, retracer une généalogie dans cette vallée.

Dans cette vallée, il y a 20 villages actifs et 5 endormis, mais ce qui est intéressant c’est la temporalité de la fête par rapport à la Catalogne. La perception locale de la discontinuité a particulièrement intéressé Mireia, l’importance dans les traditions lorsqu’il y a une discontinuité dans son histoire.

 
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