un couteau découvert dans un cadavre par des pompes funèbres, une enquête ouverte

un couteau découvert dans un cadavre par des pompes funèbres, une enquête ouverte
un couteau découvert dans un cadavre par des pompes funèbres, une enquête ouverte

Alors qu’un médecin a conclu qu’un homme de 54 ans, retrouvé mort deux jours plus tôt dans le parc d’une clinique des Bouches-du-Rhône, s’était suicidé, un couteau de 33 centimètres a été découvert ce vendredi dans le thorax. du cadavre par un employé du salon funéraire.

Un rebondissement permettant de rouvrir l’enquête liée à ce décès. Annoncé comme mort par suicide par un médecin ce mercredi, un homme de 54 ans a caché un couteau de 33 centimètres dans son thorax. C’est un employé des pompes funèbres du Gard qui a fait cette étonnante découverte vendredi, selon une information relayée samedi par le parquet d’Alès.

« Lors du lavage funéraire, l’employé du salon funéraire qui préparait le corps a vu son aiguille heurter un obstacle. Un couteau de 33 centimètres était logé dans le thorax, enfoui jusqu’au manche, invisible de l’extérieur, et dont la lame était placée à hauteur du cœur”, a détaillé le procureur d’Alès, Abdelkrimi Grini, confirmant une information du journal local Objectif. Gard.

Une enquête a été ouverte par le parquet d’Alès en “recherche des causes du décès” afin de définir s’il s’agissait d’un éventuel meurtre ou de corroborer la thèse d’un suicide, a rapporté l’AFP. Une autopsie du corps est prévue lundi à l’Institut médico-légal de Nîmes.

Un cadavre avec des blessures à la poitrine et à l’artère carotide

Le corps de l’homme, âgé de 54 ans, a été retrouvé, inerte, en début de semaine, dans le parc d’une clinique des Bouches-du-Rhône, où il était soigné pour souffrances psychiques. Il présentait plusieurs blessures à la poitrine et une autre à l’artère carotide.

« Un cutter a été découvert à côté de lui, ainsi que des lettres écrites dans lesquelles il indiquait qu’il mettait fin à ses jours. Aucune trace de lutte n’a également été détectée. Le médecin a constaté le suicide, puisqu’à priori, tout convergeait vers cette thèse”, a précisé le procureur.

Du « jamais vu » en « 28 ans d’expérience »

A la demande de la famille, le corps a ensuite été rapatrié dans le Gard, au Vigan près des Cévennes, afin d’y être inhumé après les soins prodigués par les pompes funèbres.

« Sans ces soins, le couteau n’aurait probablement jamais été repéré. En 28 ans d’expérience, je n’ai jamais vu une telle situation”, a conclu le procureur. Ce dernier a expliqué que si les éléments de preuve concluent à un éventuel meurtre, l’enquête serait alors gérée par le parquet de Marseille, département où la victime est décédée.

 
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