dans le Finistère, ce propriétaire désespéré après le vol de ses deux setters anglais

dans le Finistère, ce propriétaire désespéré après le vol de ses deux setters anglais
dans le Finistère, ce propriétaire désespéré après le vol de ses deux setters anglais

“Regardez, on voit les empreintes de pas, elles ont traversé l’arrière de la propriété”, assure ce Finistérien de 76 ans, mettant en pratique ses paroles, indiquant le passage des voleurs aux policiers venus, ce samedi novembre. Le 30 2024 après-midi, faites les premières observations.

Dans la journée de vendredi, alors qu’il se trouvait loin de sa propriété, isolée sur la commune de Brasparts, ses deux chiens de chasse, qui se trouvaient dans un enclos, ont été volés. C’est à son retour, vers 19h30, que le septuagénaire fait la douloureuse découverte. « J’ai vite compris qu’il y avait une catastrophe. J’ai découvert leur chenil vide», soupire-t-il, profondément affecté par cette perte.

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Les voleurs sont arrivés par l’arrière de la propriété et sont entrés dans l’enclos des chiens en escaladant la clôture de deux mètres. (Photo Le Télégramme/Paul Bohec)

“Je ne me fais aucune illusion mais…”

Chasseur depuis près de cinquante ans – « mais je ne tue qu’une bécasse par an, je filme et prends principalement des photos de mes setters anglais » – Marcel

estime avoir connu au moins une vingtaine de chiens différents, qu’il récupère à l’âge de quelques mois seulement et qu’il dresse lui-même. C’est le cas de Tex et Tacos, ses deux setters anglais.

Le premier, âgé de quatre ans, est reconnaissable à la tache brune autour de son œil gauche et à ses deux oreilles brunes. « Il est devenu incroyable cette année », lui présente son maître. Le second, plus jeune, n’a que deux ans. Sa tête est entièrement noire du côté gauche et mouchetée de l’autre côté, avec deux oreilles noires. « Regardez comme il est beau, la tête haute, l’arrière-train bien baissé », décrit le propriétaire avec beaucoup d’émotion, photo à l’appui.

Plus de 3 000 euros par animal

La valeur de ces chiens, bien élevés et dressés pour la chasse, est estimée à plus de 3 000 euros par animal. « Ce n’est pas ça qui compte », souffle le Centre-Finistérien. C’est la relation que j’ai eu avec eux, l’amour entre eux et moi. » Déçu, il confie « ne pas se faire d’illusions mais vouloir mettre toutes les chances de son côté pour les retrouver ».

Pour le septuagénaire, cela ne fait aucun doute : les voleurs étaient informés de la présence de ces chiens de chasse. « Ils savaient quoi chercher. D’ailleurs, rien d’autre n’a été forcé. Ils sont venus uniquement chercher les chiens et ont franchi la clôture de deux mètres pour les récupérer. » Une plainte a été déposée auprès de la compagnie de gendarmerie de Châteaulin.

* Le prénom a été modifié.

 
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