Adèle van Reeth ( Inter) makes her mea culpa

Adèle van Reeth ( Inter) makes her mea culpa
Adèle van Reeth (France Inter) makes her mea culpa

Adèle van Reeth persiste sur le fond, mais reconnaît des erreurs de forme. Visé par une motion de censure signée par 80% de la rédaction de Inter cet été, le directeur de la station revient sur Libération sur cette année mouvementée. Elle se souvient du quotidien, ce samedi 30 novembre : «La motion de censure a été le point culminant d’une année difficile qui a débuté en octobre avec la plaisanterie de Guillaume Meurice.» Le comédien a été licencié de la station pour faute grave, après avoir comparé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à «une sorte de nazi mais sans prépuce”.

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Mais pour Adèle van Reeth, c’est un deuxième événement qui a détérioré ses relations avec certains journalistes de la station. “Le lien de confiance avec une partie de la rédaction a été rompu suite à ma décision de confier la rédaction politique à Patrick Cohen et de la retirer à Yaël Goosz.elle croit. Et c’est aussi sur ce point qu’elle reconnaît une faute : «J’accepte cette décision mais j’avoue que je l’ai mal fait.. J’aurais dû impliquer davantage l’équipe éditoriale

“Une forme d’impopularité est inévitable”

Le dirigeant, philosophe de formation, reconnaît donc que le caractère unilatéral de la décision a pu choquer. “Certains journalistes l’ont vécu comme un désaveu et je ne l’ai pas vu venirelle juge. Cela m’a permis d’avoir des discussions, parfois individuellement avec certains membres de la rédaction, que je n’avais pas eu auparavant.« .

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Près de cinq mois après la motion de censure à son encontre, Adèle van Reeth veut néanmoins avancer : «Mon souci c’est que chacun puisse s’exprimer, et ils ont pu le faire, certains sont venus vers moi, je suis allé voir d’autres, et j’essaie d’entretenir ce dialogue pour qu’il y ait moins de malentendus possibles. Laissez les gens comprendre mes intentions, mes décisions. Après, cela crée une forme d’impopularité, c’est inévitable.»

Ni à gauche ni à droite

Le directeur de la station dément également toute orientation politique, ou volonté de droite sur France Inter. “Penser que je suis sous l’emprise des idées de mon compagnon [Raphaël Enthoven] ou des lobbies d’opinion, même Emmanuel Macron… Quand j’entends ça, j’ai l’impression qu’on parle de quelqu’un d’autre”regrette-t-elle, soulignant «procès d’intention » et “fausses nouvelles« Pour le dirigeant, cette crainte d’une politisation de l’antenne ne serait pas »pas rationnel ».

Si elle se défend depuis n’importe quel volant à droite, Adèle van Reeth se défend aussi depuis n’importe quelle direction vers la gauche. Pour elle, France Inter »n’est pas du tout une radio petite-bourgeoise de gauche. “Nos plus grands progrès se situent dans les catégories populaires ; 80% de nos auditeurs sont hors Paris »justifie-t-elle. “Nnotre cap est le pluralisme »insiste-t-elle. En espérant convaincre ses détracteurs de l’extérieur comme de l’intérieur.

 
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