Comme au tour précédent face à Chartres (N2), les joueurs du SM Caen ont assuré leur place samedi 30 novembre lors du 8e tour de Coupe de France, en s’imposant face à Bolbec (Régional 1). Menant 1-0 à la pause, Malherbe a dû se montrer patient et sérieux en seconde période pour finir le travail (6-0).
Nicolas Seube (entraîneur du SM Caen) : « Nous sommes au rendez-vous des 32es de finale de Coupe de France, c’était l’objectif et il a été atteint. Les conditions étaient optimales pour nous, avec le fait d’héberger sur ce terrain que nous connaissons bien. Nous pouvions jouer le football que nous voulions jouer, mais cela a pris un peu de temps pour prendre forme. J’étais un peu frustré à la mi-temps, j’ai monté le volume, parce qu’on ne peut pas se contenter du strict minimum quand on affronte un adversaire comme ça, qui joue dans un tout autre championnat que le nôtre.
Au-delà de l’objectif de qualification, il faut aussi penser à ce qui va se passer demain et demain c’est à Laval, à Dunkerque. Cela doit servir de match où il faut prendre confiance. En première mi-temps, je nous ai trouvé trop à l’extérieur, avec un jeu stérile. On a eu du mal à attaquer en profondeur. Sur les cinq buts de la seconde mi-temps, à chaque fois il y avait un joueur qui attaquait l’espace derrière la défense, donc c’était mieux.
J’aimerais qu’on puisse recevoir dans ces huitièmes de finale, historiquement on a toujours du mal à recevoir. L’idée est d’aller le plus loin possible dans cette compétition car plus on avance, plus c’est intéressant dans le rythme des matchs et plus c’est intéressant pour la confiance.
Ntim ? Il a été mis avec une béquille, il est sorti au bout de 50 minutes mais il faut être prudent avec lui car il a une série de blessures. Il faut remettre les choses à l’endroit mais on est un peu sur des œufs. Mathias (Autret), c’est son premier match complet depuis longtemps. Godson (Kyeremeh) a joué un peu moins, il a dû continuer. A leur entrée, j’ai trouvé Bilal (Brahimi), Alex (Mendy) et Noé (Lebreton) désireux de bien faire. La preuve en est, ils ont fait la différence.
On va se concentrer sur Laval maintenant, je vais essayer de réfléchir à la meilleure stratégie pour les contrarier et à la meilleure équipe possible pour gagner ce match. Il nous manque encore des choses essentielles en termes d’efficacité. On l’a encore vu aujourd’hui en première mi-temps, on aurait pu être à 1-1. Je ne peux pas accepter que l’on concède une opportunité sur une action si simple à défendre. Nous ne pouvons plus nous le permettre, nous avons encaissé trop de buts cette saison sur des actions où nous manquions d’agressivité défensive. Il faut élever le niveau d’exigence. »
« Une magnifique expérience » pour Bolbec
Lokman Cakmak (un des entraîneurs de l’US Bolbec) : « On a fait une bonne première mi-temps, on a bien respecté les plans de match. On a un petit regret de ne pas pouvoir marquer ce but qui aurait pu rester un peu plus longtemps dans le match. Nous avons eu trois situations bien exécutées en première mi-temps. Physiquement, on a vu que nos joueurs avaient atteint la limite à la pause et en seconde période on a vu la différence.
Ce fut une expérience magnifique. Nous avons eu beaucoup de rebondissements mais en jouant dans un stade comme celui-là. On aurait aimé jouer dans un stade plus plein, pour les joueurs c’est incroyable. Ils se sont bien amusés, nous sommes arrivés 30 minutes plus tôt pour qu’ils puissent prendre des photos et des vidéos. Les gars ont plein de souvenirs jusqu’à la fin de leur vie.
On n’aurait pas imaginé qu’il y aurait autant de monde au stade. Déjà, en sortant de Bolbec on voyait que les supporters nous avaient surpris en venant nous encourager sur le bord de la route. C’était agréable de pouvoir entendre chanter.
Dans notre esprit, on aurait aimé venir directement ici, avec un stade plein à craquer. Mais financièrement, cela n’était pas possible pour notre club. Désormais, changer quatre jours avant le match était compliqué. Je pense que ce but manqué, sur un petit terrain à domicile, on aurait pu le marquer. Et on aurait pu faire un peu douter le Stade Malherbe. Mais les joueurs sont venus avec plaisir, ils ont pu profiter du moment en famille et c’est aussi ça la magie de la Coupe de France, profiter de ces moments. »
