Les exposants du Mirail attendent toujours un nouveau marché à Basso Cambo – .

Les exposants du Mirail attendent toujours un nouveau marché à Basso Cambo – .
Les exposants du Mirail attendent toujours un nouveau marché à Basso Cambo – .

l’essentiel
Plusieurs exposants déplorent la multiplication des stands sur les différents marchés du Mirail qui accentue la concurrence et réduit le chiffre d’affaires. Et ils attendent toujours le marché du samedi à Basso Cambo.

Depuis 30 ans, Miguel tient un stand de vente d’articles de literie : oreillers et matelas sur les marchés du Grand Mirail, ainsi que sur les allées Jules Guesde. « Ces derniers temps, le nombre d’exposants sur les marchés du Mirail s’est multiplié, constate-t-il. Beaucoup trop. Par exemple, ceux de La Faourette sont passés de 180 à 300 exposants. Ceux de La Reynerie sont passés de 50 à 200 exposants. C’est énorme ! On ne peut plus travailler comme avant. La concurrence a explosé et les clients ne sont pas là. Les conditions de travail se sont aussi dégradées. Les élus ont du mal à le comprendre : la réalité des bureaux n’est pas la même que celle des marchés. »

Même avis pour Sofiane, délégué et exposant depuis 15 ans : « Le périmètre s’est trop élargi. A Bagatelle, les exposants sont passés de 50 à 100 avec un prix du ticket qui a lui aussi augmenté. Résultat : un chiffre d’affaires en baisse avec une clientèle moins présente, un prix d’abonnement qui a augmenté de 20% passant de 124/mois à 155 € et surtout une qualité qui semble en baisse avec de nouveaux exposants qui vendent tout et n’importe quoi ».

Il poursuit : « Pour diversifier l’offre et soutenir les exposants, nous avons formulé il y a quatre ans une demande claire auprès de la Ville : un nouveau marché à Basso Cambo, le samedi. Une demande actée lors du Conseil municipal du 19 mars 2021 avec un grand marché de plein air installé sur le parking public situé place Edouard-Bouillères, à proximité de Quick et face au terminus de la ligne A du métro. Un projet qui n’est toujours pas concrétisé et pour lequel nous n’avons que des promesses, rien de plus. La seule chose qui a été faite est l’extension du marché de la Faourette sur une ruelle très fréquentée où les riverains n’ont plus de place et ne supportent plus. »

Le temps et la pensée

L’adjoint au maire en charge des marchés de plein air Jean-Jacques Bolzan semble conscient de la situation : « Il est vrai que la concurrence est devenue rude sur les marchés du Mirail, notamment entre les sédentaires et les ambulants avec des exposants qui ne diversifient pas suffisamment l’offre », estime l’élu.

Avant de poursuivre : « Mais la création d’un nouveau marché ne se fait pas d’un coup de baguette magique. Celui de Basso Cambo a été approuvé mais il faut le mettre en œuvre. Une concertation doit être faite en commission avec la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) et les délégués pour évaluer les besoins réels, la pertinence d’un nouveau marché et sa localisation précise. Des choses se font mais cela demande du temps et de la réflexion. »

 
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