140 communes de l’Oise sous vidéoprotection avec le centre de surveillance départemental

Les 7èmes Rencontres de l’Oise Rurale nous ont permis d’aborder des sujets qui concernent tous les maires, notamment la sécurité et la vidéoprotection avec une présentation du centre de supervision départemental.

La salle Pommery de Clermont a accueilli environ 300 élus, maires, conseillers départementaux et parlementaires de l’Oise à l’occasion du 7es Rencontres Oise Rurale organisées par le Conseil Départemental ce mardi 26 novembre.

Ce « Moment privilégié d’échanges avec les maires des communautés rurales »comme l’a expliqué la présidente Nadège Lefebvre en début de séance, a permis d’aborder différents points qui touchent le quotidien des élus de la région et de réfléchir ensemble à des solutions. L’après-midi a été organisée autour d’échanges sur différentes thématiques qui touchent le quotidien des maires.

Le premier évoqué étant la sécurité avec un point bien particulier sur le centre de supervision départemental (CSD). Sur scène, Christophe Dietrich, président du Syndicat Mixte Oise Très Haut Débit (SMOTHD), a rappelé que ce centre départemental était le premier à avoir vu le jour en .

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Au moment de son lancement le 20 juin 2022, neuf communes étaient déjà raccordées à ce centre de tutelle départemental (© Joffrey Meunier – L’Observateur de Beauvais / Photo d’archive).

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« Nous espérons atteindre rapidement 200 communes »

« L’idée est apparue en 2015, précise celui qui est également maire de Laigneville. Il nous a fallu deux à trois ans pour le mettre en place, nous avons reçu deux ministres de l’Intérieur qui trouvaient le principe très bon, mais il a fallu convaincre parce qu’on partait de rien. » Aujourd’hui, en 2024, 144 communes de l’Oise ont raccordé leur système de vidéoprotection au CSD. “C’est encore trop peu, déplore l’élu. Nous espérons atteindre rapidement 200 communes. »

Au sein de ce centre, des agents formés examinent les images des caméras à la demande de certains maires, mais aussi des forces de l’ordre, ce qui permet de dénouer les enquêtes dans certains dossiers :

« C’est un outil absolument fantastique que j’ai découvert dès mon arrivée dans l’Oise. Ce projet a également permis de changer les lois. Nos gendarmes disposent de cartes des communes liées au CSD et les utilisent régulièrement. Le véritable problème auquel nous sommes confrontés est le fait que de nombreuses communes ne sont pas reliées au centre, ce qui ne permet toujours pas une couverture suffisante. Il arrive que, grâce aux images, on puisse poursuivre un véhicule qui a commis un délit, mais qu’on le perde dès qu’il quitte la commune car le voisin soit n’a pas de vidéoprotection, soit en a, mais n’est pas connecté . »

Le colonel Muriel Soria, commandant du groupement de gendarmerie départementale de l’Oise

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Le reste de l’après-midi a permis aux élus d’évoquer le sujet des aides aux communes pour 2025, un dossier qui inquiète les élus locaux (© Justine Estève – Le Bonhomme Picard).

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La connexion est gratuite

“Toutes les mesures qui peuvent être mises en place en complément de l’intervention des gendarmes ont un côté dissuasif pour les auteurs de délinquance”insiste-t-elle. Pour Nadège Lefebvre, il est important que les maires utilisent cette aide gratuite.

« Installer des caméras représente un réel coût financier et nous en sommes conscients », explique le président du Département. Nous souhaitons les aider en subventionnant ces projets à hauteur de 40 %. Mais la connexion au CSD est gratuite donc nous invitons les communes équipées et non connectées à le faire. C’est une véritable aide dans le quotidien des maires. » Pour rappel, l’Oise compte 680 communes.

 
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