Arrivés tous deux troisièmes dans leurs circonscriptions respectives, les députés sortants de la majorité présidentielle Fadila Khattabi et Benoît Bordat ont annoncé ce lundi 1er juillet le retrait de leur candidature. Avec le même mot d’ordre : battre le Rassemblement national (RN).
De son côté, Emmanuel Bichot, président du groupe Agir pour Dijon, a publié mardi 2 juillet un communiqué appelant à « un blocage de l’extrême gauche ». Cela fait également suite aux propos tenus par François Rebsamen au soir des résultats du premier tour des législatives. Pour rappel, dans les deuxième et troisième circonscriptions, un duel RN-NFP (Nouveau Front populaire) aura lieu au second tour dimanche prochain.
« Il ne doit manquer aucune voix au second tour pour battre l’extrême droite dans les 3 circonscriptions de Dijon. Aussi, au vu des résultats du 1er tour, j’appelle Benoît Bordat et Fadila Khattabi dans les 2e et 3e circonscriptions de Côte-d’Or à prendre leurs responsabilités pour vaincre l’extrême droite », a déclaré le maire de Dijon.
« Nous appelons au blocage des candidats de cette extrême gauche anti-républicaine »
Ce à quoi Emmanuel Bichot a réagi : « La municipalité de Dijon fait donc clairement le choix d’une alliance avec l’extrême gauche, celle de LFI, de Jean-Luc Mélenchon et du NPA. Cette dérive politique est dangereuse pour Dijon et les Dijonnais, mais aussi pour les habitants de la métropole. Elle va aggraver les troubles déjà présents à Dijon et menace la laïcité.
« C’est pourquoi, au second tour des élections législatives, nous appelons au blocage contre les candidats de cette extrême gauche antirépublicaine et nuisible à notre Ville, à sa sécurité et à sa cohésion. »
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