l’essentiel
Du 12 au 17 novembre, Stéphanie Tuffal, gendarme en Martinique et originaire de Puymirol, a participé au raid Femina en Guadeloupe. Une semaine de compétition en duo avec sa collègue Amélie Caroen.
C’est un moment de complicité et de solidarité qu’a vécu Stéphanie Tuffal. Gendarme en Martinique depuis 2022 et originaire de Puymirol, du 12 au 17 novembre, elle a participé au Raid Femina de Guadeloupe. « En 2023, nous avons participé au Raid des Alizés en Martinique. Amélie, ma collègue, m’a encouragé à le faire avec une autre collègue, Florence. En Guadeloupe, c’était en duo, j’ai donc motivé Amélie à le faire. participer.”
Quatre jours et demi d’événements intenses sur l’île Papillon : des sentiers forestiers luxuriants aux plages dorées, en passant par des défis comme le trail, le canyoning et même le coastering. Ces efforts ont été réalisés au profit d’Amazone Guadeloupe, une association dédiée à la lutte contre le cancer. « C’est tout un projet, une partie des frais d’inscription, qui s’élèvent à 5 600 €, est reversée à l’association. C’était important pour nous de nous impliquer », confie Stéphanie.
Une course solidaire
Pour pouvoir participer, les deux femmes ont mobilisé des sponsors, venus de Martinique mais aussi du Lot-et-Garonne. « Je suis très attaché au 47 et très fier de voir des entreprises nous soutenir comme le restaurant Le Bar Back ou la pharmacie Puymirol et tant d’autres. »
La course reste accessible à tous les profils, des plus sportifs aux moins habitués à l’effort physique. «C’est pas mal de cardio», confie le gendarme du Lot-et-Garonne. Malgré des horaires chargés qui limitaient nos formations. Finalement, nous nous sommes pris au jeu du classement au fil des jours. Nous voulions être un challenger. Le duo a terminé 19e sur environ 70 équipes.
Malgré tout, dans les épreuves, la solidarité l’a emporté sur la compétition. « C’est une aventure humaine dans un cadre idyllique. Nous avons aidé les équipes en difficulté, illustrant ainsi le bel esprit qui régnait. Il y a eu quelques blessés, mais tout le monde a fini la course», rembobine Stéphanie, habituée des paysages. « Les filles du continent ont pris plus de photos que nous. On est un peu plus habitués», dit-elle, amusée.
Aux Antilles depuis 2022
Après plusieurs années à Beaumont-sur-Périgord, le gendarme a envie de découvrir de nouveaux horizons. Ainsi, avec son compagnon, ils se sont envolés pour la Martinique il y a deux ans. « C’est un choix de vie et une expérience unique. J’ai signé pour trois ans, et je prolonge jusqu’en 2026. Nous sommes une grosse unité qui fonctionne bien. Il y a beaucoup d’activité, mais les interventions restent similaires à la Dordogne», glisse le militaire. Une activité qui ne lui laisse pas beaucoup de temps pour profiter du paysage.