L’élection au syndicat départemental des pompiers de l’Aude offre un plébiscite au « challenger » Nicolas Delort

L’élection au syndicat départemental des pompiers de l’Aude offre un plébiscite au « challenger » Nicolas Delort
L’élection au syndicat départemental des pompiers de l’Aude offre un plébiscite au « challenger » Nicolas Delort

Ce vendredi, les responsables du Centre d’incendie et de secours (CIS) de l’Aude et près de 150 représentants d’associations devaient nommer neuf élus au conseil d’administration du syndicat départemental des pompiers de l’Aude (UDSP 11). Un vote tendu, sur fond de lutte d’influence politique. Et à l’arrivée, neuf sièges remportés par Nicolas Delort, qui se présentait comme un challenger de l’actuelle présidente Sandra d’Angelo.

Un scrutin, 18 possibilités et neuf noms à vérifier. Ce vendredi 29 novembre, à Cuxac-Cabardès, les 48 responsables des centres d’incendie et de secours (CIS) de l’Aude et des représentants d’associations étaient appelés aux urnes. 192 électeurs au travail. En jeu, le renouvellement de neuf élus du conseil d’administration (CA) du syndicat départemental des pompiers de l’Aude (UDSP 11). Une structure associative qui, financée à hauteur de 116 200 € par le service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de l’Aude, est – notamment – ​​destinée à aider les pompiers, mais aussi leurs familles, anciens ou jeunes. Une structure dont le conseil d’administration de 19 membres n’en compte désormais plus que 14, suite à la démission de cinq des dix membres élus en 2022 ; ce vendredi 29, il était temps de renouveler les neuf autres sièges, pour quatre ans.

A lire aussi :
Quand la politique et la place du Rassemblement national s’en mêlent dans l’élection du syndicat des pompiers de l’Aude

Au cœur de l’élection, un débat dépassant les frontières de la caserne. Car la politique s’est invitée dans un débat cristallisé autour de deux présidents potentiels : l’actuel, en poste depuis 2010, Sandra d’Angelo, infirmière pompier de métier, et Nicolas Delort, chargé de formation au Sdis. Un opposant qui, dans une profession de foi musclée, a souligné “dictature” au sein de l’UDSP et la nécessité de faire “respirer” l’association, quand Sandra d’Angelo parlait d’elle « bon dossier » et a désigné son challenger comme le “fantoche” du maire de Trèbes. Une élue dont elle avait elle-même été colistière aux élections municipales de 2020. Si l’on ajoute sa candidature à l’investiture Ensemble pour les législatives de 2024, et les critiques faites sur sa trop grande proximité avec le député RN Julien Rancoule, le cocktail avait de quoi dépasser le simple cadre de l’UD et de ses 2 500 adhérents revendiqués.

Au terme d’un long dépouillement, 2 heures et 30 minutes après la clôture d’un scrutin marqué par 88,6% de participation, le verdict tombe à 22h30 : avec un plébiscite pour Nicolas Delort, qui a évoqué « un résultat clair » et les huit candidats qui l’accompagnaient. Nicolas Delort (131 voix), Thibaud Vallière (132 voix), Arnaud Goth (117 voix), Marina Sauvage (121 voix), Jean-Marc Passebosc (123 voix), Marine Compeyre (120 voix), Bruno Bielsa (122 voix) , Cédric Buchet (124 voix) et Frédéric Dejean (125 voix) rejoignent donc le CA, disposant ainsi d’une large majorité (neuf contre cinq). Mais la série n’est pas terminée, avec la potentielle élection des cinq élus disparus. Un nouvel épisode, avant que l’équipe aux commandes ne décide de ses premières actions.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV comment trouver un médecin généraliste au Pays de Retz
NEXT Alès dévoile le programme des fêtes de fin d’année