Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 2 juillet 2024 à 13h57
Titulaire sur le côté droit lors du huitième de finale victorieux des Bleus contre la Belgique à l’Euro (1-0), Antoine Griezmann a dû s’adapter mais a souffert.
On n’a pas vraiment vu de losange. Alors qu’on attendait un nouveau système de Didier Deschamps pour le huitième de finale de l’Euro, que les Bleus ont remporté difficilement face à la Belgique lundi soir à Düsseldorf (1-0), avec un 4-4-2 en losange, on a plutôt vu un 4-3-3, voire parfois un 4-5-1. Devant un Jules Koundé logiquement élu homme du match, Antoine Griezmann était positionné sur le côté droit, dans un rôle hybride qu’il a eu beaucoup de mal à appréhender, tandis que ses partenaires d’attaque, Kylian Mbappé et Marcus Thuram, ont eux aussi eu du mal.
« Une capacité d’adaptation »
« J’ai dû m’adapter », a expliqué le joueur de l’Atlético de Madrid en zone mixte. « Je me sentais bien, j’ai essayé de trouver de la profondeur, de faire des courses, d’être au milieu, de gêner le latéral pour laisser Jules tout seul. J’avais deux, trois positions pour tirer. J’aurais dû tirer, je ne l’ai pas fait, j’ai davantage cherché des une-deux, pour m’adapter. Et pour gagner. » Un rôle qu’il a d’abord expliqué ne plus avoir joué depuis la Real Sociedad, contredisant ainsi son entraîneur, après avoir demandé plus de soutien aux médias. « Antoine joue régulièrement à ce poste avec son club, il a la capacité de s’adapter », a assuré Didier Deschamps sur TF1.
« Ce n’est pas la meilleure position »
Un « DD » qui sait pouvoir compter sur l’un de ses plus fidèles soldats, avec qui les relations ont parfois été un peu tendues, notamment lorsque c’est Kylian Mbappé et non le Mâconnais qui a hérité du brassard de capitaine. « Il n’y avait pas le moindre doute dans ma tête. Après, c’est juste une question d’équilibre. Comme je vous l’ai dit avant le match, même si vous aviez débuté en losange, il y a toujours la possibilité d’avoir un joueur qui n’est pas dans la meilleure position », a réagi Deschamps. Reste à savoir s’il rééditera l’expérience contre le Portugal en quart de finale, ou s’il titularisera à nouveau Griezmann sur le banc, comme contre la Pologne.
