Pas moins de six délibérations. Lundi 24 juin, les Voies lyonnaises, vaste réseau de pistes cyclables à double sens actuellement en construction, ont occupé le conseil métropolitain du Grand Lyon pendant une cinquantaine de minutes. Majorité et opposition confondues, les représentants des groupes politiques ont enchaîné les discours et les piques. Avant que Bruno Bernard ne se réserve le dernier mot.
Ses détracteurs l’accusent – entre autres – de ne pas écouter les habitants et les maires des communes traversées par son « VL » ? Le président de la Métropole les renvoie sèchement à leurs cordes. « Quand j’entends certains d’entre vous dire qu’il faut s’arrêter quand il n’y a pas de consensus… Où en serions-nous ? Les berges du Rhône seraient toujours un parking et l’avenue Berthelot n’aurait pas de tramway. Si, ici, il y en a qui font de la politique pour ne rien faire, nous, nous sommes dans l’action », s’emporte-t-il.
« Nous allons continuer à chercher le consensus, et quand nous n’y parviendrons pas, à chercher des compromis. Et je ne suis pas le pire dans ce pays pour trouver des compromis », conclut l’écologiste, en pleine action. Une allusion à sa participation aux négociations du Nouveau Front populaire. Dans l’hémicycle, ses troupes
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